Les statistiques sont claires et on s’en rend bien compte dans la rue, pendant les loisirs et même chez soi: la sécurité baisse et la criminalité augmente. La population a de plus en plus peur.
Notre pays est en train de perdre son bien le plus précieux, car la sécurité est la base d’une société libérale et d’une économie florissante. Sans sécurité les hommes et les femmes ne peuvent pas s’épanouir – ni dans leur vie privée, ni au niveau culturel, ni dans le domaine professionnel.
Une harmonie multiculturelle factice a trop longtemps dissimulé la réalité. Dépourvus de tout sens des responsabilités, la gauche et les autres milieux politiquement corrects ont ignoré les faits réels, minimisé les dysfonctionnements, saboté les solutions. Il ne faut cependant pas se leurrer: celles et ceux qui détournent les yeux pour ne pas voir la réalité abandonnent les victimes à leur sort et ouvrent la porte aux asociaux et aux violents. Ils en deviennent indirectement les complices de la criminalité. Cette attitude est inhumaine et indigne d’un Etat civilisé.
La politique doit assumer ses responsabilités. L’UDC est prête à accomplir cette tâche. Nous n’avons pas peur de désigner clairement les causes: la criminalité est souvent une criminalité étrangère, la violence est souvent une violence étrangère. Pour pouvoir résoudre un problème, il faut commencer par l’identifier. Ce n’est qu’une affaire de volonté politique.
Il suffit d’admettre l’évidence selon laquelle nos lois et nos règles sont faites pour garantir une cohabitation pacifique. Elles doivent être observées et imposées, les contraventions doivent être sanctionnées. Nos lois sont valables pour tous. Durant la législature à venir, l’UDC s’engagera donc en priorité pour les sept mesures suivantes:
- Le groupe UDC veut faire systématiquement expulser les étrangers qui ne respectent pas nos règles et nos valeurs. La Suisse passe pour être un pays ouvert qui accueille de nombreux étrangers en les intégrant dans son marché du travail. Celles et ceux qui respectent nos lois et nos valeurs et qui ne vivent pas aux frais de la communauté sont les bienvenus. La tradition humanitaire de la Suisse doit être poursuivie. Mais le fait est que plus de la moitié des délits pénaux sont commis par des étrangers. Les criminels n’ont rien à faire en Suisse. Voilà pourquoi le groupe UDC soutient l’initiative sur le renvoi.
- Le groupe UDC exige que les personnes vivant en Suisse observent les lois en vigueur et respectent les valeurs chrétiennes et occidentales. La liberté religieuse ne doit pas être invoquée abusivement pour échapper à des obligations civiques (qu’il s’agisse de l’enseignement scolaire, du service militaire, de droits des femmes, de l’interdiction des mariages par délégation et de la polygamie, etc.).
- Le groupe UDC combat les abus dans le droit d’asile. Un séjour clandestin doit être considéré comme un délit pénal. Les mariages fictifs doivent être combattus.
- Le groupe UDC s’oppose à la transformation de la naturalisation en un acte administratif. La naturalisation a toujours été une décision démocratique qui ne nécessite aucune motivation. Voilà pourquoi le groupe UDC soutient l’initiative populaire pour des naturalisations démocratiques.
- Le groupe UDC exige que les étrangers qui abusent des institutions sociales suisses soient expulsés du pays. La surreprésentation massive des étrangers parmi les bénéficiaires de prestations sociales ne peut être expliquée par des facteurs objectifs. Il est urgent de faire toute la transparence concernant la nationalité des bénéficiaires de prestations sociales.
- Le groupe UDC exige une action plus déterminée contre la violence juvénile et contre la criminalité étrangère ainsi qu’un renforcement du droit pénal. Le droit pénal des mineurs doit être durci. Dans les cas graves, le droit pénal des adultes doit être appliqué aux mineurs dès l’âge de 16 ans. Les parents doivent assumer leurs obligations de surveillance et d’éducation et, le cas échéant, être placés devant leurs responsabilités. Une stricte interdiction de l’alcool, des drogues et des armes doit être imposée dans les écoles.
- Le groupe UDC exige que l’aide au développement accordée aux pays d’où proviennent les requérants d’asile soit liée à des accords de réadmission de ces personnes. La politique d’aide au développement est aussi une politique de défense des intérêts. Elle doit donc également répondre aux intérêts de la Suisse dans le domaine de la migration.
L’UDC prend au sérieux les soucis et les besoins de la population. Regarder la réalité en face et ne pas détourner les yeux, voilà notre devise. Durant les quatre années à venir, il s’agira de réaliser ce dont la population nous a chargés en nous offrant un résultat électoral impressionnant: rétablir la sécurité!