Il y a d’abord le soutien au film Suisse, doté d’une enveloppe de 35,5 Millions de francs. Dans ce domaine, ce qu’il faut améliorer, c’est la transparence et l’égalité des chances des demandeurs de so
Il est temps que les partis bourgeois se réapproprient la culture !
Actuellement, les engagements culturels de la Confédération sont multiples :
Il y a d’abord le soutien au film Suisse, doté d’une enveloppe de 35,5 Millions de francs. Dans ce domaine, ce qu’il faut améliorer, c’est la transparence et l’égalité des chances des demandeurs de soutien.
Un autre domaine de soutien est celui apporté aux langues. Dans ce domaine, il faut absolument éviter l’ingérence de la Confédération dans la souveraineté cantonale. La loi sur les langues actuellement en discussion au parlement prévoit la création de superstructures confédérales qui seront onéreuses et n’apporteront rien sur le terrain réel des activités linguistiques. Ce qu’il faut soutenir de manière subsidiaire, ce sont des projets cantonaux concrets favorisant les échanges et le plurilinguisme dans la réalité vécue.
Un domaine d’engagement discutable de la confédération est sans doute l’allocation d’une aide culturelle aux gens du voyage. C’est pourquoi nous demandons que la confédération se concentre sur ses tâches essentielles et arrête de se disperser dans toutes les directions avec des résultats plus que discutables.
Au niveau des bibliothèques et des centres de documentation, l’UDC propose une analyse approfondie des structures actuelles pour éviter des doubles emplois.
Pour ce qui est des musées, notre proposition consiste de les sortir du domaine de l’administration pour les transformer en fondation. Cela éviterait tout centralisme contraire à la constitution et empêcherait que l’on empiète sur le terrain de la souveraineté cantonale.
Le soutien de 44 Millions alloués à des organisations culturelles (parmi lesquelles Pro Helvétia pour un montant de 33 Millions) doit être contrôlé et mieux ciblé. Actuellement, l’aide financière se perd dans de multiples tâches secondaires.
Quant aux divers engagements culturels de la Confédération dans le domaine des affaires étrangères, comme le centre de compétences pour la politique culturelle extérieure, présence suisse et le DDC, ils doivent être unifiés pour éviter les doublons et parvenir à une utilisation plus rationnelle des moyens publics. De plus, nous ne voyons pas pourquoi la politique culturelle devrait être mélangée à d’autres intentions et activités comme le soutien à la paix, le combat contre l’illettrisme, l’intégration de cultures étrangères etc. Le DAE en particulier doit se concentrer sur ses devoirs essentiels et arrêter de tout mélanger.
Concepts alternatifs de l’UDC:
En lieu et place d’une augmentation de la lourdeur administrative et de l’engagement financier de l’Etat cherchant à transformer les artistes en fonctionnaires, l’UDC propose l’amélioration des conditions cadre pour le soutien à la culture. Ce qu’il convient de soutenir avant tout, c’est le mécénat privé.
Cette voie évite l’étatisation de la culture, la prise en otage du subventionnement par les petits copains, ainsi que les doublons actuels.
Pour cela, nous proposons d’accorder des allègements fiscaux massifs aux acteurs privés actifs dans le domaine du soutien à la culture. Il est même possible d’envisager leur exemption fiscale totale.
Le mécénat privé pourrait ainsi devenir un contrepoids important à la propagande culturelle étatique. La dépendance des artistes de l’Etat trouverait une alternative par une liberté de choix renforcée. De plus, le privé ne peut se permettre le luxe d’une bureaucratisation démesurée de son soutien à la culture.
Finalement, cela inciterait les artistes à ne plus simplement se contenter à pratiquer la main tendue, mais à prendre leurs responsabilités et à devenir actifs dans la recherche de soutien.
Ce qui semble absolument primordial, à nos yeux, c’est que la confédération s’en tienne au cadre constitutionnel de son engagement qui est défini comme SUBSIDIAIRE.