Coûts en hausse – plus de demandes d’asile – moins de sécurité – moins de souveraineté: voilà le triste bilan des accords de Schengen et de Dublin dont on nous avait vanté l’utilité pour la Suisse…
Coûts en hausse – plus de demandes d’asile – moins de sécurité – moins de souveraineté: voilà le triste bilan des accords de Schengen et de Dublin dont on nous avait vanté l’utilité pour la Suisse. Les traités Schengen/Dublin paraissent certes judicieux, mais en théorie seulement. Dans la pratique, ces concepts mégalomaniaques ne fonctionnent pas. La Suisse doit donc résilier ces accords et mettre elle-même de l’ordre dans le domaine de l’asile.
L’évangile selon Schengen – « Les frontières intérieures peuvent être franchies partout sans contrôle de personne » – part du principe que les frontières exté-rieures de l’espace Schengen sont sévèrement contrôlées. Or, tel n’est malheu-reusement pas le cas. Même le commissaire UE responsable de ce dossier a ad-mis que la frontière extérieure en Mer méditerranée était devenue incontrôlable.
Attaque contre la souveraineté nationale (restante): contrairement aux termes de l’accord de Schengen, Bruxelles entend décider seule si un pays membre de l’espace Schengen peut provisoirement fermer ses frontières en cas d’événements particuliers.
Schengen, l' »Europe sans frontière », est devenu définitivement un espace d’insécurité: augmentation massive de la criminalité importée en raison de la criminalité transfrontalière, bandes criminelles, trafic de drogues, immigration clandestine (intervention UDC 11.3056 refusée).
Des problèmes énormes ont également surgi dans le secteur des visas. La Suisse a perdu sa souveraineté en matière de visas. Presque tous les ressortissants des Balkans n’ont plus besoin de visa (intervention UDC 11.3055 refusée).
Explosion des coûts – on a menti au peuple: au lieu de dépenses annuelles de 7,4 millions de francs et d’économies de 80 à 100 millions dans le domaine de l’asile (déclaration du Conseil fédéral en 2005), ces coûts ont explosé et le nombre de requérants d’asile a massivement augmenté. L’accord de Schengen a coûté plus de 200 millions de francs ces cinq dernières années et les dépenses pour l’asile ne cessent de croître.
Dublin ne fonctionne pas: jusqu’à fin août 2011, seuls 2191 renvois ont pu être exécutés grâce à Schengen (c’est du moins ce qu’on prétend) pour un total de 13 000 demandes d’asile (communiqué de l’ODM du 26.1.11). Les renvois ne peuvent plus avoir lieu en Grèce. L’Italie ne pratique plus qu’un « droit d’asile de transit », les migrants étant encouragés à passer vers le nord. De nombreuses demandes ne sont même pas enregistrées, les portes des services publics concernés sont fermés pendant des mois, l’Italie n’accepte qu’un petit nombre de renvois et uniquement à l’aéroport de Rome. Faute de contrôles frontaliers, les requérants renvoyés peuvent revenir sans problème en Suisse.
Conclusion: la Suisse est elle-même responsable de ses problèmes: les constantes « réorganisations » des conseillères fédérales Widmer-Schlumpf (2008-2010) et Sommaruga (dès 2011) ont presque complètement paralysé l’Office fédéral de la migration
Mesures/exigences de l’UDC