Seule l’UDC s’engage pour la liberté et la sécurité

Je suis heureux de vous retrouver enfin toutes et tous en bonne santé à cette assemblée. Une fois de plus, notre parti a joué un rôle central durant les mois difficiles que nous venons de vivre. Ce fut toujours l’UDC qui s’engageait sans relâche pour les intérêts des familles, des PME et de l’économie en général. Le 31 mars 2020, donc trois semaines après les mesures de confinement prises par le Conseil fédéral pour endiguer le coronavirus, notre parti a présenté un concept visant à assouplir les restrictions économiques tout en protégeant la sécurité des groupes à risques de la population. Nous avons exigé la levée du confinement, le retour au régime constitutionnel ordinaire, la protection de la population, en particulier des personnes les plus vulnérables, grâce au port de masques respiratoires, un renforcement des tests et un traçage des contacts. Ces propositions nous ont valu des attaques virulentes de la part des autres partis qui nous reprochaient de placer par avidité le fonctionnement économique au-dessus de la santé de la population. Il va de soi que personne ne veut l’admettre aujourd’hui, mais en réalité tout le monde est sans doute content que, grâce à l’UDC, les restaurants et les magasins aient pu rouvrir leurs portes plus tôt que ne le prévoyait initialement le Conseil fédéral. Il a d’ailleurs fallu maintenir la pression pour que les manifestations soient à nouveau autorisées.

Albert Rösti
Albert Rösti
conseiller national Uetendorf (BE)

Nous avons toujours souligné qu’il n’y avait pas de contradiction entre économie et santé. Nous ne restons en bonne santé que si nous pouvons travailler. Faute de travail, la société s’appauvrit et ne peut plus s’offrir un système de santé efficace. Les choses peuvent se dégrader très vite.

Situations scandaleuses en Suisse!

Ce qui m’a véritablement mis en rage, c’est qu’en plein milieu de la crise Covid-19, donc lorsque les magasins étaient encore pour la plupart fermés et que les manifestations étaient interdites, la gauche a organisé des manifestations antiracistes, oubliant la protection de la santé qu’elle avait tant vantée auparavant. Même la police, et plus particulièrement le directeur de la police du canton de St-Gall, un élu de gauche évidemment, ont ostensiblement eu du plaisir à voir ces manifestants et les ont laissés faire. Une situation scandaleuse dans notre Suisse!

Ma colère s’est prolongée durant la session parlementaire d’automne. J’avais osé croire un instant que les parlementaires retrouveraient le sol de la réalité alors que la crise du Covid-19 nous a bien fait comprendre combien l’homme est insignifiant et petit dans le monde. J’étais convaincu que la politique allait se concentrer sur la sécurité de la population et sur la prévoyance: la garantie de l’approvisionnement en denrées alimentaires, en énergie et en matériel médical ainsi que le soutien de l’armée qui, une fois de plus, a rendu de précieux services dans cette situation de crise.

Profonde erreur! La session d’été a eu lieu comme si rien ne s’était passé. On a approuvé une loi sur le CO2 qui impose aux familles une charge supplémentaire d’environ 1500 francs par an et qui ne contribue absolument pas à la protection du climat. La gauche et les Verts ont provoqué un débat sur l’égalité des droits comme s’il n’y avait rien de plus pressant à faire face à une pandémie et une crise économique mondiales. Des milliards

de francs d’argent des contribuables ont été jetés par les fenêtres comme si cet argent poussait sur les arbres.

La Suisse se porte sans doute encore très bien pour qu’elle puisse s’offrir tout ce luxe inutile. J’espère que la Berne fédérale revienne rapidement à la raison avant que la prospérité générale ne s’effondre. L’unique aspect positif de cette affaire est que l’hystérie climatique s’est quelque peu calmée. Quelqu’un m’a dit récemment que pour faire disparaître le coronavirus, il suffirait de ne plus en parler. Il est vrai que cela a bien fonctionné pour Greta.

Le PLR abandonne le régime économique libéral

Durant la session écoulée, les radicaux – prétendument libéraux – ont définitivement abandonné l’idée d’un régime économique libéral. Ils ont fait cause commune avec la gauche pour créer un nouveau système d’assistance sociale appelé prestation transitoire. Ils ont ainsi aidé la gauche à se rapprocher d’un de leurs grands objectifs, à savoir placer l’aide sociale dans la compétence de la Confédération. La gauche et les Verts espèrent en effet que les excès de l’aide sociale soient moins visibles au niveau fédéral que dans les communes où ces charges tendent à exploser. Mais ce n’est pas tout: le PLR a aussi soutenu la loi sur le CO2, un projet aussi coûteux qu’inutile. Conclusion: l’UDC est le dernier parti à s’engager réellement pour la liberté et la sécurité dans ce pays.

La liberté est le grand enjeu de la votation du 27 septembre

C’est également de la liberté et de la sécurité qu’il s’agira le 27 septembre 2020. Environ un million d’immigrants sont venus s’installer dans notre petit pays durant les 13 ans écoulés. Quelque 50’000 immigrants viennent s’y ajouter chaque année. Nous sommes en bonne voie vers une Suisse à 10 millions d’habitants, un développement qui réduit progressivement notre liberté:

  • la liberté de trouver un emploi adéquat avec un salaire équitable;
  • la liberté d’envoyer nos enfants dans des écoles où ils sont réellement formés;
  • la liberté de profiter d’une nature non bétonnée;
  • la liberté de se rendre au travail ou de voyager sans être constamment bloqué dans des bouchons ou de devoir voyager debout dans les trains;
  • la liberté de pouvoir louer un appartement ou acheter un logement à un prix raisonnable.

En disant clairement OUI à l’initiative de limitation le 27 septembre, nous pouvons stopper ce développement néfaste.

Nous devrons aussi nous battre une fois de plus pour notre sécurité ce 27 septembre 2020. L’acquisition de nouveaux avions de combat nous permet de protéger la population contre des menaces aériennes. La crise du coronavirus nous a fait comprendre une fois de plus que nous devons prévenir les crises. Un Etat souverain se doit d’être prévoyant même si la menace paraît a priori peu réelle. La votation sur cet objet n’est pas encore gagnée. Je vous invite donc à vous battre également dans ce domaine important.

Vous le voyez bien, Chers Délégués, la Suisse a plus que jamais besoin de l’UDC. L’UDC s’engage pour la liberté et la sécurité. Aucun autre parti politique n’a un tel programme, un programme avec lequel nous veillons à ce que la Suisse reste la Suisse.

Albert Rösti
Albert Rösti
conseiller national Uetendorf (BE)
 
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