Je suis très heureux de pouvoir vous parler brièvement du référendum en cours contre le projet de prestation transitoire pour chômeurs âgés. Il ne suffit pas de savoir, encore faut-il appliquer ce que l’on sait. Il ne suffit pas de vouloir, encore faut-il agir. Chers collègues de l’UDC, en fait ces deux phrases résument parfaitement mon exposé sur ce référendum.
Car nous – je veux dire tout le groupe parlementaire UDC des Chambres fédérales – nous savons que cette rente est inutile, fausse et injuste. C’est pour cette raison que nous avons voté à l’unanimité au Conseil national et au Conseil des Etats contre ce projet réalisant les rêves de la gauche. Comme de coutume, cette dernière ne cherche qu’à développer l’Etat social en pénalisant celles et ceux qui ont travaillé et économisé toute leur vie durant. Nous avons bien sûr aussi compris l’intention sournoise de la conseillère fédérale Karin Keller-Suter et de l’Union patronale qui puisent à pleines mains dans l’argent des contribuables pour acheter des voix contre l’initiative de limitation. Tout cela pour pouvoir continuer d’importer de la main-d’œuvre bon marché de l’UE et licencier sans scrupule les salariés âgés.
Une politique sérieuse aurait dû prendre un autre chemin, Mesdames et Messieurs. Pour combattre durablement le chômage chez les salariés âgés, il faut améliorer les conditions d’engagement de ces personnes. Ce changement doit obligatoirement passer par une révision urgente de l’AVS et de la LPP, mais non pas par la création d’une nouvelle institution sociale. Voilà pourquoi un comité proche de l’UDC a lancé un référendum contre ce projet néfaste.
J’en arrive à la deuxième phrase de ma citation faite d’entrée. « Il ne suffit pas de vouloir, encore faut-il agir. » Nous agissons, certes, mais nous n’aurons du succès que si nous agissons tous ensemble, si toutes les personnes présentes aujourd’hui dans cette salle participent à la récolte des signatures pour faire aboutir le référendum. Il suffirait que ces prochaines semaines chacune et chacun d’entre vous prennent deux heures pour récolter 30 à 50 signatures dans son entourage afin que le peuple ait le dernier mot concernant cette nouvelle et inutile institution sociale. Si, en tant que plus grand groupe parlementaire, nous nous opposons unanimement à une nouvelle loi, je suis d’avis que nous avons aussi le devoir face à nos électrices et électeurs de la combattre avec un référendum.
Mais que serait ce parti s’il se contentait de se lamenter parce qu’il n’a pas la majorité à la Berne fédérale et s’il renonçait à exploiter tous les instruments de la démocratie pour obtenir cette majorité auprès du peuple suisse ? En vous engageant et en obtenant suffisamment de signatures pour ce référendum, vous donnez à notre politique le poids dont elle a besoin. Notre parti ne doit pas seulement être le plus grand, mais aussi le plus fort de Suisse.
Mais pour cela nous devons toutes et tous retrousser nos manches. Comme ancien lutteur je suis prêt à me battre et je me réjouis de m’engager à vos côtés pour le référendum et pour l’UDC. Au nom de toute la coprésidence du comité référendaire je vous remercie d’avance de votre soutien. Malheureusement la règlementation Covid-19 nous interdit de mettre à disposition des listes de signatures. Vous pouvez cependant signer le référendum auprès de nos auxiliaires à l’entrée et commander des listes supplémentaires à l’adresse internet www.rente-de-licenciement.ch.