C’est un honneur pour moi de m’adresser à vous aujourd’hui en tant que conseiller national, membre engagé de l’UDC, mais aussi en tant qu’ancien garde-frontière. C’est un fait : nous sommes confrontés à une véritable invasion de délinquants étrangers. Les demandeurs d’asile sont surreprésentés parmi les délinquants ; ils ne viennent pas en Suisse parce qu’ils fuient la guerre ou les persécutions, mais pour profiter de notre système et commettre des délits.
Chers amis de l’UDC, la criminalité importée a atteint un niveau insoutenable. Les statistiques de la criminalité pour l’année 2024 confirment ce que nous disons depuis longtemps : les crimes et délits ont à nouveau massivement augmenté, atteignant plus de 563’000 cas. C’est 8% de plus que l’année précédente, alors qu’une augmentation de 14% avait déjà été enregistrée en 2023. Ce qui est particulièrement effrayant, c’est que les cas de violence graves ont augmenté de près de 20% en seulement un an, les viols de près de 30%, les vols à main armée de près de 10%. Si l’on regarde le profil des auteurs, c’est on ne peut plus clair : 58% des cas sont commis par des étrangers.
Notre sécurité intérieure et nos valeurs sont menacées et il est absolument temps d’agir. La criminalité importée et la criminalité transfrontalière ne sont pas des phénomènes isolés, mais des défaillances de l’Etat. La politique d’asile – dont le centre-gauche est responsable – est un cuisant échec. La Suisse a perdu le contrôle de l’immigration et de ses propres frontières nationales. Depuis des années, l’UDC présente des solutions efficaces mais la majorité de centre-gauche du Conseil fédéral et du Parlement les rejette, ignorant les conséquences de l’augmentation de la criminalité sur le quotidien des citoyennes et des citoyens.
L’augmentation de la criminalité de l’asile est une conséquence directe de l’ouverture des frontières
En tant qu’ancien garde-frontière, j’ai pu observer de près les conséquences de l’échec de la politique d’asile. Au quotidien, nos gardes-frontières sont confrontés à un nombre massif d’entrées illégales de migrants en quête d’asile. La plupart de ces personnes ne sont pas des réfugiés, mais de faux demandeurs d’asile que l’on ne peut soi-disant pas refouler en raison des règles de Schengen de l’UE, ou parce que « les droits de l’homme » sont invoqués.
Comme il n’y a plus de contrôles systématiques aux frontières avec Schengen, les migrants entrent dans notre pays sans aucun obstacle. Beaucoup de ces personnes soi-disant en quête de protection sont de véritables criminels.
Un requérant d’asile iranien a pris 12 passagers en otage dans un train dans le canton de Vaud. Un demandeur d’asile marocain a brutalement assommé un retraité de 88 ans à la gare centrale de Zurich, le blessant grièvement. Un demandeur d’asile afghan a profané la Vierge Marie d’Einsiedeln, une relique hautement sacrée pour les catholiques de cette région. Dans un train en Suisse orientale, un autre Afghan faisant déjà l’objet d’une condamnation a battu un retraité de 70 ans jusqu’à l’envoyer à l’hôpital. Le nombre de cambriolages, de vols et de harcèlements explose.
Ces informations ne sont que la pointe de l’iceberg, car la police et la justice ne communiquent de loin pas sur tous les cas et passent bien souvent sous silence l’origine des auteurs. De tels crimes et délits ne sont pas des cas isolés, mais le résultat de l’échec que constituent l’ouverture des frontières et la politique migratoire du centre-gauche.
La menace terroriste est en hausse alarmante
Quand on parle de criminalité transfrontalière, là aussi la situation est absolument catastrophique. La population de la région frontalière vaudoise en fait l’expérience presque quotidiennement. Je connais très bien la situation, puisque j’y ai travaillé comme garde-frontière et que je suis aujourd’hui syndic de la commune de Sainte-Croix, limitrophe de la France. Ma commune souffre de l’ouverture des frontières : il s’y produit régulièrement des cambriolages, des vols et une bande criminelle française a commis un attentat à l’explosif contre le bancomat Raiffeisen afin de le piller.
Chers amis de l’UDC, la réalité est que les patrouilles de gardes-frontières ne sont présentes que quelques nuits par mois. Nos frontières comportent plus de trous qu’un Emmental bien affiné et les criminels peuvent entrer et sortir librement. Disons-le clairement : nous avons perdu le contrôle de nos frontières.
Des bandes criminelles venues de l’étranger font sauter nos Bancomat sans être inquiétées par la police ou les gardes-frontières. La seule « contre-mesure » consiste à supprimer les Bancomat dans les zones rurales, la population de ces zones faisant une fois de plus les frais des utopies de la gauche rose-verte, devant désormais parcourir des kilomètres pour disposer d’argent liquide.
Mais ce n’est pas tout : Selon le procureur général de la Confédération, le risque d’attentats terroristes a massivement augmenté en Suisse. Cette menace provient également des migrants demandeurs d’asile en provenance de pays musulmans. Les attentats brutaux et sanglants en Allemagne et en France ont été commis par des migrants qui ont abusé du système d’asile.
Seule l’UDC s’engage pour la sécurité de la population
Que fait donc Beat Jans, le ministre socialiste en charge de l’asile ? Rien du tout ! C’est pourtant très simple : celui qui cherche protection ici doit respecter nos lois et s’intégrer dans notre société. Celui qui, en revanche, abuse de notre système ou qui commet des crimes n’a rien à faire là ! Les criminels étrangers qui enfreignent nos lois doivent être immédiatement et sans condition être expulsés. Nous devons à nouveau contrôler systématiquement nos frontières et empêcher autant que faire se peut les entrées illégales. Les migrants qui traversent des pays tiers sûrs pour déposer une demande d’asile en Suisse doivent être refoulés à la frontière.
Il est grand temps, chers amis de l’UDC, de reprendre le contrôle de nos frontières et de l’immigration ! La population suisse a le droit de vivre en sécurité.
Une fois de plus, seule l’UDC s’engage pour la sécurité. Nous devons mettre un terme à l’inaction du Conseil fédéral et de l’administration et c’est précisément ce que demande notre initiative pour la protection des frontières. Il ne s’agit pas ici de xénophobie, mais simplement de bon sens. Il s’agit de faire respecter nos lois et nos valeurs suisses.
Chers délégués, je vous invite vraiment à signer sans attendre notre initiative pour la protection des frontières et à récolter un maximum de signatures autour de vous ! Grâce à cela, la Suisse restera la Suisse, un pays où l’on pourra continuer à vivre toutes et tous en sécurité.
Vive l’UDC et vive la Suisse !