Stop aux non-sens de la gauche rose verte : reprenons notre Suisse !

Je suis très heureux de vous accueillir ici dans le canton de Genève. Je vais aller droit au but. Vous le savez tous : des mois politiquement décisifs nous attendent. Le 18 juin, nous voterons sur la loi sur le gaspillage de l’électricité. Le 22 octobre, nous élirons un nouveau Parlement.

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)

A ces deux dates, nous poserons les jalons pour l’avenir de la Suisse. En juin, il s’agira de garantir un approvisionnement en électricité et en énergie sûr et abordable. Et en octobre, nous devrons empêcher tout nouveau virage à gauche. Si nous n’y parvenons pas, la Suisse risque de s’autodétruire et avec elle, notre modèle de réussite, notre prospérité, notre sécurité et notre liberté.

Lorsque je me réveille le matin, je me pose parfois la question suivante : où vivons-nous vraiment ? Est-ce encore notre Suisse ? Ces derniers temps, je me pose de plus en plus souvent cette question. Je suppose qu’il en va de même pour vous.

Prenons l’exemple du débat hystérique sur le climat, prenons l’exemple de la crise énergétique. Elle fait froid dans le dos : un pays riche et industrialisé comme la Suisse ne peut plus garantir à sa population et à son économie suffisamment d’électricité à un prix abordable. Les pénuries d’électricité et les blackouts menacent, tout comme le froid, la pauvreté, la mort et les troubles sociaux… Des milliards aussi risquent d’être perdus.

Cela était impensable il y a quelques années encore. Que ne nous ont pas promis les apôtres de la transition énergétique ? Ils annonçaient que nous aurions toujours assez d’électricité. Si nécessaire, nous pourrions l’importer sans problème. Seule l’UDC nous a mis en garde, car nous avons calculé au lieu de rêver. Aujourd’hui, tout le monde le sait : ces promesses de la gauche écologiste sont parties en fumée. Nous avons trop peu d’électricité et cette dernière est beaucoup trop chère. Cette crise a été provoquée par la politique utopique de la gauche rose-verte. 

La crise énergétique est désormais une réalité. Et que font les autres partis ? Ils aggravent encore la situation. Ils adoptent une nouvelle loi qu’ils appellent « loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique (LCI) ». Ce titre est le comble du culot ! Cette loi va encore aggraver la crise. Cette loi entraînera de facto l’interdiction du mazout, de l’essence, du diesel et du gaz. Avec cette loi, la conduite automobile et le chauffage ne seront plus possibles qu’à l’électricité, ce qui va accroître fortement la demande. C’est pourquoi nous appelons cette loi par son vrai nom : la loi sur le gaspillage de l’électricité !

La loi sur le gaspillage de l’électricité entraînera également une explosion des coûts. Ce sont surtout les ménages les plus modestes, les locataires et les familles qui en feront les frais, mais pas que : les propriétaires, les automobilistes et les motocyclistes devront également payer davantage. Les entreprises devront aussi payer plus. Nous devons tous payer plus. Selon l’EPFZ, c’est un surcoût de plus de 6’600.- par personne et par an pour les dépenses énergétiques qui frappera notre pays avec cette loi sur le gaspillage de l’électricité !

Pour une famille suisse de 4 personnes, cela représente 26’400 francs de charges supplémentaires par an. Beaucoup ne pourront pas se le permettre. Ils travaillent dur, paient leurs impôts. Et maintenant, ils devraient sacrifier leurs maigres deniers pour les utopies climatiques de la gauche rose-verte ? Les salariés ordinaires, les familles, les retraités, les locataires, les hôtels, les restaurants et les commerces souffrent déjà aujourd’hui de la hausse massive des prix de l’électricité et de l’énergie.

Mais ce n’est pas tout. La loi sur le gaspillage de l’électricité nécessitera des investissements de l’ordre de 387 milliards de francs au minimum pour les nouveaux chauffages, les rénovations de maisons, etc. Cela représente plus de 1’400 francs de coûts supplémentaires par personne et par an !  Avec cette loi sur le gaspillage de l’électricité, l’électricité et l’énergie deviendront un luxe pour les riches. L’industrie devra réduire sa production ou la délocaliser à l’étranger. Les propriétaires immobiliers devront investir massivement, les loyers des logements augmentent et tout cela sans aucune plus-value pour le climat mondial.

Mesdames et Messieurs, chers délégués : Nous devons mettre un terme à cette folie de la gauche rose-verte et couler cette loi mensongère et coûteuse ! Nous le devons à nous-mêmes ainsi qu’à nos enfants et nos petits-enfants. L’UDC a donc lancé un référendum avec grand succès. Nous avons récolté plus du double de signatures que nécessaire et je vous en remercie !

Nous ne devons toutefois pas nous reposer sur nos lauriers. Nous devons tout mettre en œuvre pour gagner la votation populaire du 18 juin. La campagne sera rude. Vous connaissez la rengaine : ça sera une fois encore tous contre l’UDC.

Il y a un delta entre les préoccupations des autres partis et le peuple. La crise énergétique et l’explosion des coûts préoccupent les gens. Heureusement, les citoyens suisses ne se laissent pas prendre pour des imbéciles. Ils ne veulent pas que les loyers augmentent. Ils ne veulent pas devoir mettre hors-service leurs chauffages à mazout fonctionnels. Ils ne veulent pas prendre des douches froides. Ils ne veulent pas être plongés dans l’obscurité. Ils ne veulent pas que le trafic des paiements s’effondre. Ils ne veulent pas que l’on coupe l’électricité aux entreprises. Ils ne veulent pas que notre beau paysage soit défiguré par des éoliennes géantes. Ils ne veulent pas que nos terres cultivables soient recouvertes de panneaux solaires.

Mesdames et Messieurs, pour ceux qui ont encore assez d’électricité dans le cerveau, c’est évident : Nous ne pouvons pas décréter l’abandon des énergies fossiles sans disposer d’alternatives fiables. Mais ces alternatives, nous ne les avons pas.

Grâce à l’UDC, le peuple a désormais le dernier mot. D’ici la votation du 18 juin, chacun et chacune dans ce pays doit être conscient des conséquences de cette loi coûteuse et mensongère. C’est la tâche de chacun d’entre nous. De vous, de moi, de tout le parti.

Le deuxième grand thème de cette année électorale est l’immigration de masse et le chaos de l’asile. Là encore, je me demande : où vivons-nous ?

C’est la question que se sont posés les locataires de Seegräben et de Windisch, expulsés de leur logement pour faire place à des requérants d’asile. Mesdames et Messieurs, c’est un scandale ! Cela ne doit pas se produire. Nous devons arrêter cela !

Ces cas le montrent : Notre système d’asile est un échec complet. Chaque année, des dizaines de milliers de personnes arrivent dans notre pays par la voie de l’asile et leur nombre ne cesse d’augmenter. Pour 2023, la Confédération prévoit jusqu’à 40’000 nouvelles demandes. Nous devons enfin voir la vérité en face :

La majorité de ces personnes ne sont pas des réfugiés, elles n’ont pas de motif d’asile valable. Ce sont des migrants économiques en quête de profit. Avec le statut mensonger « d’admission provisoire », la plupart d’entre eux restent malgré tout ici, aux frais de notre État social ! Bien plus de 80% des personnes issues de l’asile vivent de l’aide sociale, c’est-à-dire de l’argent de nos impôts. La plupart de ces migrants sont de jeunes hommes et nombre d’entre eux sont des criminels.

L’UDC est le seul parti qui s’attaque au problème de l’asile. Nos revendications sont claires :

  • Les criminels et les demandeurs d’asile déboutés doivent être systématiquement expulsés ;
  • Les demandes d’asile ne doivent pas être accordées aux profiteurs ;
  • Il est urgent de mettre en place une nouvelle politique d’asile : les procédures d’asile ne doivent plus être menées en Suisse, mais dans un pays tiers ou dans des zones de transit à nos frontières. Gageons que le nombre de demandes d’asile diminuera sans attendre ?

Outre le chaos de l’asile, nous souffrons d’une immigration démesurée. Rien que l’année dernière, 80’000 personnes supplémentaires sont arrivées en Suisse. Nous en voyons tous les jours les conséquences : routes encombrées, trains bondés, paysages bétonnés, pénurie de logements, hausse des loyers, criminalité croissante, problèmes dans les écoles, services d’urgence des hôpitaux engorgés, explosion des coûts de la santé, etc. Cette immigration de masse n’apporte rien non plus sur le plan économique. Elle menace même de provoquer une récession par habitant. Les travailleurs suisses sont évincés. Ceux qui ont plus de 50 ans ne trouvent plus de travail. En tant que Tessinois, je sais de quoi je parle. Et ici aussi, à Genève, à la frontière avec la France, la population en ressent particulièrement les effets négatifs.

Je vous le demande ici aussi : Où vivons-nous en réalité ? Est-ce encore notre Suisse ? Non, nous sommes devenus des étrangers dans notre propre pays.

Face à cette folie, la solution est pourtant connue depuis longtemps : la Suisse doit à nouveau gérer elle-même l’immigration, comme le peuple l’a décidé en 2014. Le fait que les saboteurs du Parlement et des tribunaux refusent de mettre en œuvre ce mandat constitutionnel est un scandale !

Reprenons notre Suisse ! Luttons pour ne plus nous sentir étrangers dans notre propre pays. Cela ne sera possible que si les mauvais politiciens ne sont pas réélus ; cela ne sera possible que si l’UDC se renforce et c’est pourquoi il faut absolument gagner les élections fédérales le 22 octobre prochain.

C’est pourquoi je vous lance un appel : engageons-nous ensemble pour une Suisse sûre et libre ! La campagne électorale n’est pas une promenade de santé. Nous devrons nous engager chaque jour, avec raison et passion. C’est ainsi que nous gagnerons le 22 octobre, j’en suis absolument sûr.

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)
 
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