La patrie. Nous portons tous un morceau de la patrie en nous. Je me rappelle l’été dernier. Comme chaque année j’ai aidé une famille de paysans de montagne à faire les foins. Tout le monde participe. On a besoin de chaque main. La pente est raide. Au-dessous de nous, le Wiesenberg émaillé de quelques maisons. Le soleil illumine les montagnes.
Nous faisons une pause. Personne ne souffle mot. Le travail a été rude. Les cloches de vaches tintent joyeusement sur l’alpage un peu plus bas. Mon voisin lance alors : « Ceci, c’est la patrie ! » Nous avons tous compris ce qu’il a voulu dire.
La patrie, c’est l’attachement, l’état de confiance, c’est quelque chose qui nous manque quand nous sommes ailleurs. Les dialectes et accents suisses, l’eau fraîche du robinet, le pain croustillant, le cervelas et même l' »Aromate ». Nous portons tous une part de la patrie en nous et toutes ces parts forment finalement notre patrie commune, la Suisse. Cette Suisse n’est pas un cadeau du ciel. Chaque génération doit se battre pour la mériter, veiller à sa sauvegarde en s’engageant sans réserve pour la Suisse, en protégeant la patrie pour la remettre intacte à la génération suivante. Voilà l’engagement de l’UDC et de son nouveau programme politique. Un engagement total pour la Suisse.
Soutien fiable de la Suisse
L’Union démocratique du centre est la force politique fiable de notre pays. Notre programme politique n’a pas de date d’échéance. Il n’existe pas d’UDC d’avant et d’après les élections.
Les citoyennes et les citoyens de ce pays peuvent se fier à notre ligne politique.
La politique a besoin de bases solides. Notre ligne est claire : pour la Suisse, pour les Suissesses et les Suisses. Nous veillons au bien-être des gens d’ici. Bien sûr, il est plus facile de s’ériger en sauveteurs du monde. On est sûr d’être applaudi par les médias. Mais notre premier souci est de mener une politique concrète et mesurable pour les citoyennes et les citoyens. Nous sommes le parti de celles et ceux qui font un effort !
Se tuer au travail pour alimenter l’Etat?
L’Etat n’a pas à se mêler de tout et de n’importe quoi et à mettre les gens sous tutelle. Nous voulons une Suisse libre, des citoyennes et des citoyens libres. Nous voulons offrir aux entreprises des conditions-cadres optimales afin qu’elles puissent créer de la prospérité. L’économie de marché libre est la meilleure garante de l’emploi. Elle revient dans plusieurs chapitres importants de notre programme: économie et prospérité, finances, impôts et redevances, renforcer la propriété, renforcer la liberté.
Nous vivons malheureusement aujourd’hui dans une sorte de régime de semi-liberté déterminé par un carcan toujours plus serré de prescriptions, régulations, ordonnances et lois. On nous impose une espèce de semi-esclavage. Six mois par année nous nous échinons juste pour alimenter l’Etat qui se nourrit des prélèvements obligatoires que nous payons. (Selon une méthode de calcul internationale, le « tax freedom day » se situe en Suisse dans la première moitié du mois de juillet. Source : Avenir Suisse, 2015). Nous sommes actuellement au mois de janvier. Durant les six mois à venir, nous ne travaillerons pas pour notre porte-monnaie, mais pour un Etat insatiable.
Quelle est la cause de cette semi-détention? Elle est vite trouvée : les citoyennes et citoyens prêts à faire un effort doivent trimer pour celles et ceux qui ne veulent pas travailler, qui refusent de faire un effort, qui se sont confortablement installés dans notre système social. C’est même sans parler des dizaines de milliers de requérants d’asile sans motif valable et autres migrants économiques dont nous devons financer – entre autres – les logements et les primes d’assurance-maladie. Ce thème est repris dans les chapitres « Garantir les institutions sociales – combattre les abus » et « Politique d’asile et politique concernant les étrangers ».
Liberté et sécurité
La Suisse s’est développée au fil des siècles en manifestant constamment sa volonté d’indépendance. Nous connaissons une participation démocratique de la population qui remonte jusqu’au début de la Confédération. Cette répugnance face à toute tentative de mise sous tutelle – de l’extérieur comme de l’intérieur – s’explique par la manière dont s’est créée la Suisse. Le message profond que comporte ce principe est ouvert à toutes et à tous, indépendamment des origines. Voilà qui fait la force intégrative de l’idée suisse.
Nous voulons une Suisse libre et indépendante dont les citoyennes et citoyens peuvent décider démocratiquement de ce qu’ils veulent et de ce qu’ils ne veulent pas – de l’initiative populaire pour les vaches à cornes à l’accord-cadre avec l’UE. Il n’existe pas de sujet qui soit trop léger ou trop important pour échapper à la démocratie directe. C’est grâce à la participation politique de la population suisse que nous n’avons pas de « gilets jaunes » et de tumultes dans les rues. Les habitants des pays voisins nous envient notre participation politique. Il est d’autant plus inquiétant de voir certains milieux suisses tout mettre en œuvre pour miner notre démocratie directe et les droits du peuple.
Le programme de notre parti comporte plus de 80 pages. Il en existe aussi une version résumée. Elle s’appelle UDC. Trois lettres, un programme. Nous nous engageons pour les valeurs suisses. Nous soutenons la responsabilité individuelle et nous sommes solides et fiables. Nous ne nous effondrons pas quand Bruxelles lève un doigt. Nous défendons les intérêts des gens qui vivent ici. Pour celles et ceux qui font un effort pour leur pays et qui n’appellent pas l’Etat à la rescousse à tout bout de champ. Nous sommes la patrie politique de toutes celles et de ceux qui partagent ces convictions.
Nous voulons une Suisse libre et sûre. Voilà la base du succès de notre pays. Nous devons prendre soin de ce fondement pour pouvoir continuer de vivre en liberté et en sécurité. L’Union démocratique du centre s’engage pour ces valeurs et le programme politique présent lui sert à remplir ce mandat.