Dans son contrat conclu avec le peuple il y a quatre ans, l’UDC a promis de se battre contre l’adhésion à l’UE, pour le renvoi des étrangers criminels et pour une baisse des impôts. Les…
Dans son contrat conclu avec le peuple il y a quatre ans, l’UDC a promis de se battre contre l’adhésion à l’UE, pour le renvoi des étrangers criminels et pour une baisse des impôts. Les représentants de l’UDC se sont fidèlement tenus à ces promesses lors des débats parlementaires ou en lançant des initiatives. L’UDC est aujourd’hui dans une position plus forte qu’en 2007. Durant les quatre ans écoulés, elle a gagné 10 000 nouveaux membres (90 000 au total) et fondé plus de 110 nouvelles sections (environ 1150 désormais), en Suisse romande notamment. L’UDC se présente avec au moins 358 candidats au total sur 41 listes dans au moins 22 cantons. Son objectif électoral est de consolider le succès de 2007 pour revenir en force au Parlement et se battre contre l’adhésion à l’UE, contre l’immigration massive et pour l’expulsion des étrangers criminels.
Le bilan global des élections cantonales, qui ont eu lieu durant la législature écoulée, est positif pour l’UDC. L’UDC a gagné des parts électorales et/ou des mandats lors de 16 élections cantonales alors que dans sept autres elle a subi des pertes. Au total, l’UDC a conquis durant la dernière législature + 1 siège dans les parlements cantonaux. Ce résultat est d’autant plus remarquable que la réduction des législatifs des cantons de St-Gall, Fribourg, Vaud, Bâle-Ville, Schaffhouse et Glaris (suppression de 180 sièges, si bien qu’il n’en reste plus que 2082 au total) et la division du parti dans les cantons de Berne, de Glaris et des Grisons faisaient plutôt craindre la perte de nombreux mandats. Occupant désormais 563 sièges législatifs cantonaux, l’UDC est même devenue la première force politique dans les parlements cantonaux. Le PLR a perdu 71 sièges et n’en détient plus que 501. Le PDC (moins 83 sièges, soit 482) et le PS (moins 98 sièges, soit 445) ont subi des pertes encore plus lourdes. Les résultats électoraux de ce printemps indiquent que l’UDC est en bonne voie dans la perspective des élections fédérales de cet automne, mais qu’elle doit encore travailler durement pour mobiliser les électeurs.
Pour les élections 2011, la consolidation de notre succès de 2007 reste notre premier objectif, si bien que nous visons une part électorale de 30%.
L’UDC a récolté 28,9% des suffrages lors des élections fédérales de 2007. Jamais depuis l’introduction du système proportionnel au niveau fédéral en 1919 un parti politique n’a obtenu un tel résultat. Nous avons durement travaillé pendant les quatre ans écoulés et ainsi réussi à compenser – et même plus que cela – les pertes de mandats et de membres subies à la suite des intrigues de bas étage qui ont entouré l’éviction de Christoph Blocher du Conseil fédéral. La base s’est élargie; les structures sont plus solides et de nombreuses nouvelles sections locales ont été fondées (+110). Au total l’UDC compte désormais – malgré la foule de fusions communales que nous avons combattues – 1150 sections avec quelque 90 000 membres (en plus des départs naturels dus à l’âge, l’UDC a perdu plus de 6500 membres dans les cantons de Berne, de Glaris et des Grisons, mais elle a tout de même réussi à porter son effectif à 90 000 membres début 2008, ce qui équivaut à une progression de 10 000 membres). Selon l’état actuel de la planification, l’UDC se présente aux élections avec plus de 358 candidates et candidats. A côté de 9 listes des Jeunes UDC, le parti dépose également 8 listes de Suisses de l’étranger. Sur les 358 candidats on compte 63 femmes (18% de femmes) et 131 (37%) ont moins de 35 ans.
L’UDC entend consolider dans ces élections fédérales sa position de premier parti par le nombre de ses électeurs pour mieux pouvoir influencer, dans le nouveau Parlement, les futurs développements politiques dans l’intérêt de la Suisse et de ses habitants. Elle poursuivra sur sa ligne politique claire et fiable. Aujourd’hui déjà, l’UDC est généralement seule à s’engager dans les thématiques qui inquiètent le plus la population suisse. Il est évident qu’à l’avenir l’UE renforcera ses pressions sur la Suisse pour lui arracher des milliards supplémentaires en faveur de la cohésion et pour lui imposer une reprise automatique du droit UE, ce qui équivaudrait à une adhésion de fait. Et il est tout aussi clair que le Conseil fédéral et les élus des autres partis, du PS au PLR, en passant par le PDC, seront toujours prêts à faire de lourdes concessions à l’UE jusqu’à l’abandon complet de l’indépendance et de la liberté de la Suisse. La conseillère fédérale socialiste en charge du dossier de l’initiative sur le renvoi continuera sans doute de s’opposer à la volonté populaire, si bien que l’UDC sera contrainte de lancer une nouvelle initiative. La direction du parti a donc proposé aux organes de lancer une telle initiative en janvier 2012 déjà afin que la décision du peuple d’expulser les étrangers criminels soit enfin respectée. Avant les prochaines élections déjà, l’UDC ira à la rencontre des citoyennes et des citoyens pour récolter des signatures en faveur de son initiative contre l’immigration massive. C’est par cette politique dynamique axée sur les besoins des citoyennes et des citoyens que l’UDC s’efforce d’attaquer le mal à la racine, de corriger des dysfonctionnements et d’éliminer des incitations contreproductives.
L’UDC ne prévoit pas de nombreux gains de sièges le 23 octobre, même si elle parvient à augmenter sa part électorale. La situation en termes d’alliances de listes est en effet désormais connue dans la majorité des cantons. Le premier objectif des partis du centre, emmenés par le PLR et le PDC, est d’empêcher des gains UDC, mais non pas de renforcer les positions bourgeoises, si bien que ces partis font alliance avec une foule de groupements et nouveaux partis. Résultat: le Parlement continue de glisser à gauche, mais les rapports de force entre les blocs restent plutôt stables.
Comme cela a été annoncé, l’UDC présente dans presque tous les cantons des candidats au Conseil des Etats. Un succès aux élections de 2011 déjà serait cependant une surprise. En effet, dans les cantons où elle a infligé ces dernières décennies des défaites historiques aux autres partis, l’UDC ne parvient guère à s’imposer dans des élections au système majoritaire. Cela dit, il est grand temps de faire de la lumière dans la « chambre noire » du Conseil des Etats. Au fil des années passées, la Chambre des cantons s’est écartée des intérêts de la Suisse pour devenir excessivement europhile. C’est dire que l’UDC investit dans l’avenir en participant aux élections au Conseil des Etats.
Ce qui compte avant tout pour l’UDC, c’est d’être près des gens. Non seulement moi-même en tant que président, mais aussi de nombreux conseillers nationaux et conseillers aux Etats et autres représentants à tous les niveaux sont constamment en route pour sentir le pouls de la population. Les sections de l’UDC ont installé des stands dans de nombreuses foires et expositions, fêtes et autres manifestations dans la rue. Un nouveau site internet à l’adresse www.votez-udc.ch a été ouvert pour motiver les membres et sympathisants à participer activement à la campagne. Car l’UDC n’atteindra son objectif que si toutes et tous mobilisent par tous les moyens les citoyennes et citoyens afin qu’ils se rendent aux urnes.
Vous le voyez bien: il s’agit d’un dur travail politique sur le terrain. L’UDC n’aura du succès que si chacune et chacun d’entre nous met la main à la pâte, donc s’approche des gens – de manière réelle et virtuelle – afin de se battre pour chaque voix et aussi pour chaque signature en faveur de notre initiative populaire contre l’immigration massive.