Vous vous souvenez certainement ce que le Conseil fédéral disait : dès la fin de l’été, le certificat de Covid sera retiré, il n’est donc pas nécessaire de recueillir des signatures pour ce second référendum. Mais c’est la fin de l’été et l’obligation vaccinale avec le certificat de Covid ne fait que commencer. On parle déjà de l’obligation du certificat dans des restaurants.
Vous pouvez certainement vous rappeler, comme l’avait dit le Conseil fédéral, que la vaccination protège aussi les autres. Les jeunes, bien que non touchés par le virus, doivent également être vaccinés par solidarité. Et le 3 août dernier, l’OFSP a déclaré que les personnes vaccinées pouvaient propager le coronavirus autant que les non vaccinés.
Vous vous souvenez certainement aussi de la déclaration du Conseil fédéral : la vaccination est la solution pour sortir de la crise. Dès que toutes les personnes qui le souhaitent auront été vaccinées, les mesures seront levées. A partir de ce moment, la responsabilité individuelle s’applique. Aujourd’hui, tous ceux qui le voulaient sont vaccinés. Cependant, il n’y a aucun signe de levée des mesures ou de responsabilité personnelle. Il semble même plus réaliste de penser que de nouvelles mesures supplémentaires seront introduites que de penser que les mesures existantes seront levées.
Et comme si le discours ne suffisait pas, le Conseil fédéral a récemment décidé d’entrer dans la phase de normalisation, mais il n’a pas promis la normalité. Notre gouvernement n’est manifestement pas disposé à céder ses pouvoirs et à revenir aux processus démocratiques habituels. Il appartient donc une fois de plus au peuple de tirer le frein à main et de remettre l’ensemble sur la bonne voie.
Et c’est urgent ! En effet, ce n’est pas le Conseil fédéral qui a fait en sorte que nous ayons des mesures moins strictes en Suisse, comme dans les pays environnants. C’est le système démocratique unique de la Suisse qui oblige les responsables politiques à agir de manière raisonnable, car dans ce pays, un homme politique doit pouvoir justifier son action par référendum. En Suisse, les organisations professionnelles et les partis jouent également un rôle important. Et parce que l’UDC, en tant que plus grand parti de Suisse, s’est inlassablement engagée contre le harcèlement du lockdown, nous avons été épargnés par des mesures encore plus sévères. C’est donc grâce au système suisse, à l’UDC et à la société civile que nous ne nous en sortons pas trop mal comparés à d’autres pays. Mais ne nous faisons pas d’illusions. Aujourd’hui encore, ce ne sera pas le Conseil fédéral qui abandonnera volontairement son pouvoir et retrouvera la normalité. Une fois de plus, il faudra un engagement de l’UDC et de la société civile pour retrouver la voie de la normalité.
Le chemin que nous empruntons dans ce contexte est inquiétant, dangereux et indigne de la Suisse.
Les intérêts de nous autres, les jeunes, sont foulés aux pieds. Les autorités ont aggravé notre situation en matière d’éducation et de travail, nous ont isolés, ont limité les contacts sociaux importants et ont surchargé les services psychiatriques de jeunes en bonne santé. On nous impose des milliards de francs de dettes et on nous prive de nos droits fondamentaux si nous ne nous faisons pas vacciner ou si nous ne payons pas un test coûteux. Et ce n’est pas parce que nous voulons assumer la responsabilité de notre propre santé, et que pour beaucoup de gens la vaccination est hors de question après avoir pesé leurs intérêts personnels, que nous autres jeunes, sommes soi-disant remontés contre les personnes plus âgées.
Mais cela ne suffit pas ! On parle déjà de l’augmentation de l’obligation vaccinale par le certificat Covid. Même dans les restaurants, il ne faudrait entrer que vacciné. La crise sociale s’accélère en Suisse. Et nous voyons où cela peut mener, en France où les manifestations de masse ont envahi les rues depuis que le personnel de santé est menacé de suppression de salaire s’il ne veut pas être vacciné.
L’activisme arbitraire de l’État a provoqué non seulement une crise sociale, mais aussi une crise économique qui semble surmontée sur les marchés boursiers, mais qui laisse derrière elle de nombreux perdants et des montagnes de dettes. De nombreux secteurs, tels que la restauration, l’hôtellerie, le tourisme, l’événementiel, la culture, le sport et les loisirs, sont encore frappés par des mesures restrictives. Dans tous ces secteurs, les salaires sont loin d’être au niveau de l’avant-Corona. Les chiffres d’affaires restent faibles. Et une fois de plus, ce sont précisément les secteurs à bas salaires, les travailleurs, qui souffrent le plus.
Il est grand temps de lever l’obligation de vaccination en annulant les durcissements de la loi Covid, de mettre fin aux pouvoirs du Conseil fédéral et de nous engager ainsi sur la voie de la normalité. Nous n’avons pas l’habitude de laisser l’État gouverner notre vie. Nous n’avons pas besoin d’un État qui nous dit si nous pouvons faire la fête chez nous avec 5 ou 10 personnes, avec ou sans masque. Qui exige que nous soyons à deux, à quatre, à l’intérieur ou à l’extérieur, dans un bistrot, que nous soyons autorisés à travailler ou que nous devions travailler depuis la maison. Nous sommes des citoyens responsables, nous ne voulons plus être mis sous tutelle et nous sommes tout à fait capables de veiller nous-mêmes à notre santé.
Et même si les chiffres risquent de repartir à la hausse à l’automne, nous devons accepter que ce virus soit présent. Mais nous devons également être conscients que l’activisme étatique ne fait qu’empirer les choses et que, par conséquent, la gestion pragmatique de la situation par les individus eux-mêmes est nécessaire.
D’autre part, je ne veux pas entendre parler d’hôpitaux surchargés, parce que les hôpitaux n’ont jamais été surchargés et que même si cette vaccination ne devait prévenir que de façon minimale les maladies graves, une surcharge du système de santé n’est pas à l’ordre du jour.
Quel pays, sinon la Suisse, devrait briller dans le monde comme un phare de liberté et de pragmatisme à partir du 28 novembre ? Et quel parti, si ce n’est l’UDC, devrait s’engager avec toute sa force et sa conviction pour que la Suisse devienne ce phare de la liberté ? Notre credo devrait être un retour à la normalité au lieu de la résignation, l’union dans notre pays au lieu de la division de la population, le bon sens au lieu de la panique des médias, la liberté au lieu de la coercition de l’État. Donc, non au durcissement de la loi Covid. Et comme l’aide financière n’est plus pertinente dans ce vote, nous pouvons donc dire NON en toute bonne conscience.