Selon la statistique criminelle du canton de Zurich, 29,6% des requérants d’asile, donc près d’un tiers d’entre eux, ont violé la loi et ont dû être remis à la justice. L’exécution pénale en…
Les faits et …
Selon la statistique criminelle du canton de Zurich, 29,6% des requérants d’asile, donc près d’un tiers d’entre eux, ont violé la loi et ont dû être remis à la justice. L’exécution pénale en rapport avec les requérants d’asile délinquants coûte entre 350 et 400 millions de francs selon diverses estimations. Neuf requérants d’asile sur dix ne sont pas des réfugiés et contraignent abusivement la Suisse à entretenir un fort onéreux appareil. Huit requérants sur dix dissimulent leurs origines en cachant ou en détruisant leurs papiers. Les trois quarts des requérants aptes à travailler vivent de l’assistance sociale – calculez donc combien cela coûte avec une espérance de vie de 80 ans! Plus de 80% des requérants arrivent en Suisse grâce à une organisation criminelle de passeurs. Au deuxième rang des profiteurs de l’asile, donc juste derrière le crime organisé, on trouve les œuvres suisses d’entraide. Dans le rapport de l’Office fédéral de la police sur la sécurité intérieure on peut lire textuellement ce qui suit: « Les Albanais ethniques dominent le trafic suisse de l’héroïne. (…) Les organisateurs du trafic de cocaïne sont le plus souvent d’origine nigériane. » Ce rapport apporte par ailleurs la précision peu rassurante que les criminels nigérians « se sont bien intégrés en Suisse grâce à des mariages ».
… la résistance aux faits
Avez-vous déjà, ces dernières semaines, lu ou entendu des développements sur ces sujets dans un journal, à la radio ou à la télévision? Pourquoi ne lisez-vous pas d’articles sur les mariages de complaisance des Nigérians? Pourquoi n’entendez-vous pas de reportage sur les passeports disparus dans les centres d’accueil des requérants d’asile? Pourquoi ne voyez-vous pas d’émission sur les vendeurs de drogues dans les rues de Zurich?
La résistance que les médias pratiquent à l’égard de faits établis dans le domaine de l’asile et des étrangers est proprement effrayante. Au lieu d’informer sur cette réalité peu réjouissante, certains d’entre eux détournent de manière absurde l’attention du public sur des événements secondaires.
Lorsque la police bernoise a arrêté 33 trafiquants de drogues pendant un contrôle, le journal gratuit « 20 Minuten » a annoncé – et c’était la vérité – qu’il s’agissait de 28 ressortissants d’Afrique noire, de deux Vietnamiens, de deux Italiens et d’un Suisse. Mais ne croyez-pas que la presse se soit contentée d’évoquer cette triste affaire. Non, le lendemain Georg Kreis, président de la Commission suisse contre le racisme, s’est lamenté dans les pages du « Tages-Anzeiger » sur l’utilisation de la notion « criminalité étrangère ». Et dans l’affaire bernoise, le Conseil de la presse suisse a estimé que la mention de « ressortissants d’Afrique noire » attisait les préjugés contre les gens de couleur et « constituait une discrimination latente de ces personnes ». Le journal ainsi tancé a immédiatement battu sa coulpe et avoué qu’il n’avait pas suffisamment pris en considération la problématique de la discrimination. Il a donc suffi de cette jolie manœuvre de diversion médiatique pour qu’on ne parle plus des criminels noirs, mais des méchants racistes suisses. Et au lieu de s’intéresser au fond des discours de Christoph Blocher, les médias préfèrent infiniment s’interroger à longueur de semaine et de colonne qui, comment, où et sur quoi le conseiller fédéral a le droit d’informer.
Un visage parfait
Chaque campagne a besoin d’un visage parfait. Les adversaires de la révision de la loi sur l’asile et avec eux les médias (y compris la télévision monopolistique suisse) ont trouvé ce visage en Solongo Chibat, une orpheline de Mongolie: arrivée en Suisse à 14 ans, refusée par les autorités d’asile, disparue pendant trois ans, saisie par la police lors d’une perquisition, en détention d’expulsion alors qu’elle n’avait que 17 ans. « Asylpolitik brutal », titrait le « Sonntagsblick » pour ensuite énumérer les prétendus manquements des autorités: devoir non accompli, manque de compétences, imprécision, fausses hypothèses, etc. Il va de soi que les rédacteurs du « Blick », eux, ont fait leur travail avec compétence et précision. Le problème, c’est que l’histoire de cette femme mongole était une pure invention, à commencer par son âge et son nom. « Solongo » a grandi a l’abri du besoin dans une famille de médecins. Elle a appris le français parce qu’elle prévoyait de se rendre à l’étranger. Avec la complicité de sa mère, elle s’est inventé un sort d’orpheline. Elle a ainsi pu envoyer plusieurs milliers de francs de Suisse en Mongolie. Ce que le « SonntagsBlick » savait parfaitement. Mais voilà: une campagne a besoin d’un visage parfait. Même si ce visage n’est qu’un tissu de mensonges.
La « loi Blocher » de Ringier
La veille de la Fête nationale de cette année, le quotidien zurichois « Tages-Anzeiger » a eu l’idée aussi originale que correcte d’inviter six étrangers à exprimer leurs souhaits à l’égard de la Suisse. Cet article était accompagné d’un commentaire du rédacteur en chef, Peter Hartmeier, sur ce qu’il a appelé « le jour le plus suisse ». S’inspirant comme d’habitude des mots d’ordre socialistes, l’éditorialiste nous a demandé de l’ouverture d’esprit, notamment à l’égard de ceux qui arrivent clandestinement en Suisse, car, écrivait-il sans rire, « cette invasion illégale quotidienne et nocturne est une valeur centrale dans notre canon des valeurs ». La correction de dysfonctionnements n’en fait sans doute pas partie, selon Monsieur Hartmeier.
Comme toujours quand un projet de loi correspond aux vœux de Christoph Blocher, de l’UDC et de la Suisse bourgeoise, les bouches les plus baveuses de haine se retrouvent dans les quotidiens boulevardiers de Ringier. Le « Sonntagsblick » a tout simplement qualifié en grosses lettres les lois sur l’asile et les étrangers de « loi Blocher ». Tout en sachant fort bien que cette loi avait été approuvée par le Conseil fédéral et le Parlement. Et cela sans doute dans l’espoir que les citoyens suisses trouvent certains barbouilleurs de Ringier plus sympathiques que le conseiller fédéral. Mentant comme à l’accoutumée, on titre chez Ringier que la majorité des Suisses sont contre le projet. Il faut avoir un cerveau de journaliste particulièrement tordu pour oser écrire « Pas de majorité » en interprétant le premier sondage qui donnait 43% de oui, 27% d’indécis et 30% de non.
Les ânes devant la charrette socialiste
Un petit texte organisé et payé par le PS et signé par quelques artistes contre la loi sur l’asile a immédiatement été qualifié de « Manifeste » par les éditions Ringier. En examinant la liste des signataires, je suis plutôt tenté de parler de rentiers que d’artistes compte tenu des généreux subsides publics que touchent certaines de ces personnes. Le mot d’ordre d’un Parti socialiste battu à plates coutures au Parlement a été suivi par 700 petits soldats de la culture ou plutôt du pot culturel alimenté par l’argent des contribuables. Parmi ces artistes, on trouve des créateurs aussi éminents que Trudi Gerster qui raconte des contes aux enfants. L’engagement d’Ellen Ringier, femme de l’éditeur du même nom, lors de la manifestation de protestation organisée par le PS sur la Place fédérale a bien sûr été couvert d’éloges. Et le PS a remis la liste des travailleurs intellectuels signataires « en exclusivité » au « Sonntagsblick » dont tout le monde en Suisse connaît la haute tenue intellectuelle. Les artistes et les intellectuels qui ne ratent pas une occasion pour affirmer leur prétendue indépendance intellectuelle se laissent facilement atteler devant la charrette de la campagne socialiste et médiatique. Bien que les nouvelles lois ne changent pas un iota à la définition traditionnelle du refugié, ces artistes écrivent dans leur ignorance complète que la Suisse va « supprimer les droits humanitaires à la frontière ». Les artistes ne sont pas seulement mal informés; ils sont aussi mal organisés et ont donc besoin du PS, a osé dire à la conférence de presse l’écrivain Lukas Bärfuss avant d’ajouter textuellement: « Ils travaillent pour eux à leur bureau ou dans leur atelier et ont parfois besoin d’un muletier pour les faire avancer. » Une déclaration étonnamment franche pour un écrivain. Les ânes devant la charrette du « Blick » et du PS! Une belle image.
Vaut-il la peine de s’énerver?
Faut-il que nous nous laissions énerver par le rôle de la gauche et des médias dans cette campagne de votation sur les lois sur l’asile et les étrangers? Oui, je le crois bien. Il faut même que nous nous énervions violemment. Car ces adversaires du projet de loi se sont confortablement installés dans leur moralité bien payée. De là haut, ils nient tous les abus, défendent les milliards perdus à cause des faux réfugiés, estiment acceptable le crime organisé des passeurs, approuvent l’immigration incontrôlée dans notre système social, acceptent le trafic de drogues parmi les jeunes, ne sont nullement gênés par les mariages de complaisance. Pour eux, le fait que nos enfants n’apprennent plus correctement à lire, à écrire et à calculer dans les écoles et auront du mal ensuite à apprendre un métier ne pose aucun problème.
Il faut que nous nous énervions devant ces milieux qui ne se gênent pas de gaspiller les biens réunis par nos ancêtres, mais qui refusent d’assumer la responsabilité de leurs actes. Ils s’en moquent, car eux s’en sortent encore bien. Ils jouissent de leur confortable pension d’Etat et habitent leurs jolies résidences secondaires au Tessin ou en Toscane et sont de surcroît persuadés d’être des champions de la moralité. Ceux qui devront supporter les conséquences désastreuses de cette « justice sociale » et de cette « solidarité », ce sont nos enfants, les générations à venir. Voilà pourquoi nous autres gens de l’UDC nous devons combattre toujours et partout cette fausse moralité des missionnaires socialistes en politique et dans les médias. La combattre de toutes nos forces. La combattre – pour reprendre les termes de Churchill – sur terre, sur l’eau et dans les airs.