De quoi s’agit-il ?
L’initiative sur l’élevage intensif veut imposer à toutes les exploitations d’élevage le Cahier des charges 2018 de Bio Suisse (espace disponible, taille des troupeaux, sortie…). Elle aimerait aussi appliquer ces exigences aux produits d’origine animale importés.
Les animaux de rente suisses se portent bien
L’élevage indigène se caractérise par un niveau de bien-être animal très élevé et des contrôles efficaces. Nous sommes le seul pays à limiter le nombre d’animaux par espèce et par exploitation.
L’offre existe déjà
Comme en témoignent les différents labels, les produits répondant aux exigences de l’initiative existent déjà en quantités plus que suffisantes.
Davantage d’importations
Comme la production indigène diminuerait, la Suisse devrait augmenter ses importations pour couvrir ses besoins en produits d’origine animale.
Finie la liberté de choix
Tous les aliments d’origine animale disponibles sur le marché seraient de qualité bio ou équivalente. La liberté de choix disparaîtrait.
Renchérissement de la nourriture et essor du tourisme d’achat
Le prix des aliments d’origine animale comme la viande, les œufs ou le lait augmenterait de 20 à 40 %. Le tourisme d’achat se verrait encouragé.
Mitage du territoire et impacts sur le paysage
L’initiative conduirait à miter le territoire avec des milliers de bâtiments d’élevage supplémentaires nécessaires pour conserver les mêmes quantités produites.
L’initiative est inutile
En Suisse, l’élevage d’animaux de rente se caractérise par un niveau de bien-être très élevé. L’initiative sur l’élevage intensif est donc inutile. Elle entraînerait même diverses conséquences négatives.
Plus d’informations : www.non-initiative-elevage-intensif.ch