Sans contrôle et sans limitation de l’immigration, la Suisse sera étouffée par la surpopulation. Les 10 à 11 millions habitants pronostiqués seront insupportables pour notre pays.
La Suisse compte aujourd’hui 8,5 millions d’habitants. Elle en avait 1,7 million il y a deux siècles, 3,2 millions en 1900 et 7,2 millions en l’an 2000. Depuis l’introduction de la libre circulation des personnes en 2002, la population s’est accrue de 17% et la proportion d’étrangers a atteint 25 % malgré une naturalisation forcenée de 40 000 personnes en moyenne annuelle. L’Office fédéral de la statistique prévoit pour l’année 2035 une population résidante de 10 millions d’individus. «Avenir Suisse» estime même qu’il serait judicieux de se préparer à 11 millions d’habitants. Sincèrement, je n’ai aucune envie d’une telle Suisse. Je vais au contraire me battre pour que mon pays ne soit pas totalement submergé, pour que nous ne nous réveillions pas un beau matin comme étrangers dans notre propre pays.
Nous sommes à l’étroit en Suisse
Une comparaison: la Suisse compte aujourd’hui à peu près le même nombre d’habitants que notre voisin de l’est, l’Autriche. Mais ce pays à une superficie deux fois plus grande et, bien qu’il soit également traversé par les Alpes, l’espace habitable y est beaucoup plus grand qu’en Suisse. Nous vivons aujourd’hui déjà très à l’étroit dans notre pays. Les zones naturelles qui nous permettent de nous ressourcer se rétrécissent comme peau de chagrin. Trop d’habitants égale moins de qualité de vie. La constante immigration de masse que nous subissons dépasse nos possibilités.
Une émigration serait utile
Il serait utile et raisonnable de non seulement stopper l’immigration, mais aussi de veiller à une émigration significative. Nous y gagnerions tous de la place. Moins d’habitants signifie aussi moins de bouchons sur les routes et moins de trains bondés. On trouverait à nouveau des places de parc dans les villes et les files devant les cinémas, les shops Swisscom ou les centres commerciaux seraient moins longues. Les Suissesses et les Suisses de plus de 50 ans n’auraient plus à craindre pour leur emploi. Les enfants seraient moins nombreux dans les classes d’école, donc mieux suivis.
Il faut agir maintenant
En bétonnant notre pays pour accueillir 10 ou 11 millions d’habitants, nous détruisons notre base vitale. La Suisse se distingue encore par des paysages exceptionnels que des foules de touristes viennent admirer. La prospérité dépend de la productivité et de la croissance économique par habitant. Or, sur ce point, nous perdons un terrain considérable depuis que nous avons conclu la libre circulation des personnes avec l’Union européenne. Et depuis que notre système d’asile est abusé et ridiculisé par des dizaines de milliers de faux réfugiés arrivant d’Afrique et d’Orient. Il est grand temps d’agir. Reprenons possession de notre pays!