Nous devons maintenir notre système démocratique qui a fait ses preuves

Edition spéciale Édition spéciale de février 2018: Limiter l’immigration

La démocratie directe est un des piliers de notre système politique. Elle est l’expression de l’autodétermination des citoyennes et des citoyens. Mais la démocratie directe est aussi une épine dans le pied des élites politiques et juridiques.

Les trois pouvoirs de l’Etat placent depuis quelques années le droit international au-dessus du droit national. Ils restreignent ainsi le droit de participation politique des citoyens. Récemment, le Tribunal fédéral a même donné la priorité au droit international non impératif par rapport au droit suisse. Jusqu’en 2010 il était évident que des dispositions constitutionnelles qui ne violent pas le droit international impératif doivent être appliquées. Le nouveau régime signifie, par exemple, qu’un chômeur allemand condamné pour actes de violence et présentant de gros risques de récidive ne peut pas être expulsé en Allemagne malgré l’initiative sur le renvoi des étrangers criminels. L’accord de libre circulation des personnes avec l’UE lui donne en effet le droit de vivre en Suisse.

L’initiative contre l’immigration de masse n’a pas été appliquée
Le Parlement cherche lui aussi à réduire l’influence du peuple sous le prétexte que la Constitution fédérale est «secondaire» par rapport au droit international (Kurt Fluri, conseiller national PLR). Il a donc refusé d’appliquer la décision des citoyennes et des citoyens qui souhaitent que la Suisse gère à nouveau de manière autonome l’immigration sur son territoire. L’objectif réel du Parlement était d’éviter tout ce qui aurait pu indisposer l’UE. Nous savons aujourd’hui que cela n’a rien rapporté.

L’internationalisation, la principale cause de la surrèglementation
L’administration s’aligne, elle aussi, sur le droit international. Sans cesse elle adapte nos prescriptions au droit UE ainsi qu’aux recommandations et rapports d’organisations internationales. L’internationalisation du droit nous apporte de nouvelles prescriptions sur les denrées alimentaires, des règlementations supplémentaires dans le secteur financier, des quotes-parts de sexes motivées par le droit humanitaire dans les conseils d’administration et d’innombrables autres restrictions de notre liberté.

L’autodétermination a fait ses preuves
L’autodétermination des citoyens nous a apporté prospérité et paix. Le droit international, en revanche, est une nouvelle arme miracle pour placer sous tutelle et dominer les citoyens. Il nous apporte principalement des inconvénients: de plus en plus de prescriptions légales, une immigration incontrôlée et la présence de criminels qui peuvent séjourner en Suisse grâce à la libre circulation des personnes. Revenons au système éprouvé de la participation démocratique des citoyennes et des citoyens et disons oui à l’initiative pour l’autodétermination.

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par l’auteur
UDC conseiller national (ZH)
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