Jamais encore la proportion d’étrangers dans la population résidante de Suisse n’a été aussi importante. La part de 25 % d’étrangers qu’affiche la Suisse est deux fois plus élevée que dans tous les autres pays d’Europe, exception faite du Luxembourg. Malgré les lourdes conséquences de l’immigration incontrôlée, l’élite politique et économique de Suisse continue de considérer la libre circulation des personnes comme une vache sacrée.
La proportion d’étrangers profitant de nos institutions sociales dépasse largement la part de ces derniers dans la population totale. Pourtant, les défenseurs de la libre circulation des personnes ne cessent de clamer que seules des personnes hautement qualifiées et ayant conclu un contrat de travail viennent en Suisse.
La réalité est différente: depuis l’introduction de la libre circulation des personnes, une masse de ressortissants de l’UE non qualifiés cherchent à décrocher un emploi dans le pays à haut salaire qu’est la Suisse. Et c’est sans compter les nombreux immigrants extra-européens à la recherche d’un emploi. Si nos œuvres sociales sont si fortement mises à contribution, c’est parce que les immigrants ne s’intègrent pas – n’en déplaise aux rêveurs socialistes. Les sommes énormes d’argent des contribuables dépensées au titre des «mesures d’intégration» n’y changent pas grand-chose. Dans la réalité, l’intégration se heurte à l’absence de connaissances linguistiques, au manque de qualification ou tout simplement à l’absence de volonté de s’intégrer. Plus de 25% des rentiers AVS étrangers touchent des prestations complémentaires alors que seul 11% des Suisses en bénéficient. L’UDC est la seule force politique qui s’oppose à ce dangereux développement et qui se bat pour assurer la prospérité et le bon fonctionnement du système social, également pour les générations à venir.