La détention des délinquants étrangers dans le système suisse d’exécution des peines, puis leur entretien par l’assistance sociale au lieu de les renvoyer rapidement dans leur pays d’origine coûtent (trop) cher. Les charges des cantons pour l’exécution des peines se montaient à quelque 400 millions de francs en 1990. Aujourd’hui, cette dépense dépasse un milliard.
73 % de ces coûts sont provoqués par des étrangers, soit plus de 730 millions de francs par an. Une place dans les prisons suisses coûte en moyenne 400 francs par jour, soit 146 000 francs par an.
Réduire le coût de l’exécution des peines
Mais ce ne sont pas les spécialistes des services cantonaux qui décident de l’exécution des peines et mesures ainsi que des expulsions des délinquants. Cela est l’affaire des tribunaux. Les cantons doivent se contenter de payer la facture… Si, après avoir purgé leur peine, les étrangers condamnés étaient systématiquement expulsés conformément à la liste des délits de l’initiative de mise en œuvre, la Suisse en tirerait de nombreux avantages:
- les étrangers ayant commis des délits graves ne pourraient pas récidiver en Suisse;
- la surcharge chronique des établissements pénitentiaires diminuerait sans qu’il soit nécessaire de relâcher avant terme des détenus pour faire de la place à de nouveaux criminels, comme c’est le cas à Genève;
- l’expulsion d’étrangers condamnés aurait un effet dissuasif.
Conclusion: moins de criminalité et plus de sécurité grâce à l’initiative de mise en œuvre.
Respecter le droit et l’ordre
Cette initiative est aussi utile au développement économique de la Suisse. Selon la statistique criminelle, le nombre de condamnations d’adultes a plus que doublé depuis 1984. Chez les étrangers, le nombre de condamnations a quadruplé alors qu’il n’a augmenté que de 40 % chez les Suisses. La conception suisse du droit et de l’ordre n’est plus respectée. Cette tendance tout comme les abus croissants que subissent nos institutions sociales doivent absolument être combattus pour sauvegarder notre prospérité et nos assurances sociales.
L’initiative populaire "pour le renvoi effectif des étrangers criminels (initiative de mise en œuvre)", qui sera soumise au souverain le 28 février 2016, est le bon moyen d’atteindre cet objectif.