Nous devons nous battre contre les avocats gratuits voulus par Simonetta Sommaruga et contre les expropriations.
Les requérants d’asile dont l’intégrité physique et la vie sont réellement menacées trouveront toujours abri et protection en Suisse. En revanche, les immigrants clandestins qui cherchent juste à améliorer leurs conditions de vie doivent être renvoyés. C’est ainsi que se présente notre tradition d’asile et c’est pour la maintenir que se bat l’UDC.
Environ 1,5 million de migrants illégaux ont envahi l’Europe en 2015. Des millions d’autres suivront grâce au regroupement familial. Les bandes criminelles de passeurs organisées au niveau international y gagnent des milliards parce que les autorités politiques européennes refusent de protéger les frontières contre ces passages clandestins.
La ministre suisse de la justice, Simonetta Sommaruga, participe à cette folie. Au lieu de combattre des abus manifestes, elle accepte et renforce même le pouvoir d’attraction croissant que la Suisse exerce sur les faux requérants d’asile et autres immigrants clandestins. Les chiffres explosent.
Cette folie repose pourtant sur une méthode: Simonetta Sommaruga veut mettre à disposition de chaque migrant illégal un avocat gratuit – aux frais des contribuables suisses, bien entendu. Cette mesure poussera les coûts à la hausse et prolongera les procédures par une multiplication des recours insensés. Les principaux profiteurs sont les faux réfugiés et la branche des travailleurs sociaux. Madame Sommaruga a en outre réussi à faire passer au Parlement la compétence de la Confédération d’exproprier les cantons, communes et particuliers afin d’installer des logements pour les requérants d’asile. Le droit fondamental de la propriété est sacrifié sur l’autel d’une politique d’asile complètement à côté de la réalité. On a de la peine à y croire.
L’UDC a réussi à faire aboutir un référendum contre les avocats gratuits et les expropriations. Le dernier mot appartiendra donc au peuple. Cette votation aura lieu au plus tôt le 5 juin 2016. Celles et ceux qui prennent au sérieux notre tradition d’asile doivent empêcher qu’elle soit minée par la Berne fédérale!