Thomas Aeschi, conseiller national, Allenwinden (ZG)
L’état de choc persiste : l’UE exproprie des clients de banques ! Si j’étais citoyen chypriote j’aurais évidemment confié mes économies à une banque locale. J’aurais pensé que mon argent y est en sécurité et qu’il me permettra un jour d’améliorer mon ordinaire de rentiers.
L’état de choc persiste : l’UE exproprie des clients de banques ! Si j’étais citoyen chypriote j’aurais évidemment confié mes économies à une banque locale. J’aurais pensé que mon argent y est en sécurité et qu’il me permettra un jour d’améliorer mon ordinaire de rentiers.
Mais voilà que l’UE exige du jour au lendemain du gouvernement national qu’il exproprie en partie les clients des banques chypriotes et elle impose au parlement national de donner une base légale à cet acte inqualifiable.
Est-ce ainsi que l’UE imagine la démocratie?
Prélever du jour au lendemain un impôt spécial directement sur les comptes en banque des citoyennes et citoyens ? Et cela sans débat au parlement, ni votation populaire ? Devonsnous, nous autres Suisses, craindre également qu’un jour l’UE décide d’exproprier les clients bancaires suisses pour financer son budget désastreux? Cette idée n’est malheureusement pas aussi aberrante qu’il ne paraît à première vue.
Citoyens en verre?
Il y a quelques semaines, les six plus grands pays de l’UE ont exigé que l’échange automatique d’informations bancaires soit imposé comme standard européen. Pour Bruxelles, la Suisse doit également y participer. Une fois de plus, le Conseil fédéral cédera.
Limitation du trafic de liquidités
Il y a quelques semaines, le Conseil fédéral a annoncé un projet visant à interdire partiellement le trafic d’argent liquide. Imaginez que votre propre gouvernement vous interdise de payer vos achats importants avec des billets de cent francs. Nous n’en sommes pas encore là, mais les événements de ces dernières semaines tendent bien dans cette direction. En Suisse aussi, l’Etat veut restreindre la liberté du peuple, contrôler et surveiller les citoyens.
Minage de la démocratie
Nous assistons actuellement à une effrayante «dé-démocratisation» au sein de l’UE. La majorité des parlements nationaux ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, car toutes les décisions importantes sont prises par des fonctionnaires bruxellois ou des tribunaux. Cela fait longtemps que le simple citoyen n’a plus voix au chapitre. Tout ce qui lui reste, c’est de descendre dans la rue pour exprimer sa colère et sa déception sur son gouvernement. Battez-vous avec l’UDC pour les droits de participation politique du peuple. Méfiez-vous des technocrates bernois et bruxellois. Le peuple doit pouvoir choisir ceux qui gouvernent son pays. Mettez fin à la tragicomédie d’un Conseil fédéral sans courage qui vend notre Suisse à l’UE. Donc, dites OUI à l’élection du Conseil fédéral par le peuple.
par Thomas Aeschi, consultant en entreprise et conseiller national, Allenwinden (ZG)