Céline Amaudruz, conseillère nationale, Puplinge (GE)
Les statistiques montrent clairement l’étendue des lacunes du système suisse de l’asile: les requérants d’asile représentent 0,5 % du total de la population, mais ils commettent 13 % de toutes les infractions au Code pénal.
Les statistiques montrent clairement l’étendue des lacunes du système suisse de l’asile: les requérants d’asile représentent 0,5 % du total de la population, mais ils commettent 13 % de toutes les infractions au Code pénal.
La statistique indique la gravité réelle de la situation dans le secteur de l’asile: les requérants d’asile constituent 0,5% de la population suisse, mais commettent près de 13% des délits pénaux. Ces chiffres illustrent l’échec de la conseillère fédérale responsable et de son département.
Afflux de faux réfugiers
Les faux réfugiés et autres criminels affluent en Suisse qui les accueilleles bras ouverts. Exploitée sans gêne, la tradition humanitaire de la Suisse confine à l’absurdité. En cinq ans, le nombre de requérants d’asile a quintuplé. Ceux qui sont parvenus à s’infiltrer savent qu’ils peuvent rester pour longtemps. Les conseillères fédérales Eveline Widmer-Schlumpf et Simonetta Sommaruga ayant refusé de s’attaquer au problème des prétendus objecteurs de conscience érythréens, ceux-ci arrivent par milliers en Suisse. En 2012, la Suisse a accueilli presque 250 fois plus de requérants érythréens que l’Autriche. Ces gens s’installent en Suisse et 98% d’entre eux vivent de l’assistance sociale.
Situation invraisemblable
2272 requérants d’asile originaires de Tunisie, d’Algérie et du Maroc ont commis des actes pénaux l’an passé (nombre de prévenus selon la statistique criminelle). En 2012 toujours, 5288 ressortissants de ces pays étaient engagés au moins une fois dans la procédure d’asile. C’est dire que 43% d’entre eux ont violé le Code pénal, donc abusé grossièrement de l’hospitalité suisse. Et que fait la conseillère fédérale concernée? Rien. Sauf multiplier les annonces de réformes dont on attend toujours les effets concrets. De l’avis de Madame Sommaruga, les mesures urgentes, dont devra décider le peuple suisse le 9 juin 2013, ne représentent pas un vrai «durcissement ». Comment pourrait-elle plus clairement avouer son échec personnel? Mais sans doute la ministre de la justice n’a tout simplement pas envie de changer quelque chose par humanisme mal compris, par aveuglement idéologique ou pour toute autre raison. Ce qui est certain, en revanche, c’est que des conseillers fédéraux pareils ne sont pas à leur place à la tête de l’Etat. C’est dire aussi que les abus dans le droit d’asile ne disparaîtront que si à l’avenir le peuple peut élire directement les conseillers fédéraux. Ces élus seront alors forcés d’agir contre ces abus, faute de quoi, ils risquent de devoir prendre la porte très vite.
Céline Amaudruz, conseiller nationale, Puplinge (GE)