Alléger la réglementation pour sauvegarder l’emploi!

Edition spéciale Edition spéciale de mars 2015

La Banque nationale a décidé de ne plus arrimer le franc à l’euro. Que faire maintenant? L’UDC propose un large programme de dérégulation et de revitalisation pour augmenter la compétitivité de nos entreprises.

Edition Spéciale: Que pensez-vous de la décision de la Banque nationale, le franc s’est apprécié de 20% face à l’Euro?

Raymond Clottu, conseiller national: La BNS n’avait plus le choix et devait renoncer à l’achat d’Euros qui grossissaient son bilan. De mon point de vue, la manière de faire est discutable. Elle aurait pu agir en deux phases: une baisse du taux plancher à 1.10 en octobre 2014 puis supprimer le taux plancher en mai 2015 afin d’agir en douceur. Le constat est que deux mois après le « krach» du taux plancher, l’euro semble retrouver la terre ferme.

Craignez-vous maintenant une récession?

Pourtant, le constat est là: la base industrielle suisse est la première à accuser le coup, lorsque le franc s’apprécie le prix de nos produits pour l’exportation augmente. Les PME n’ont pas attendu la fin du taux plancher pour agir, elles sont optimistes pour l’année 2015, la plupart misant sur un chiffre d’affaires stable. Selon un sondage de l’association suisse des PME près d’une entreprise sur cinq s’attend à des conséquences importantes après l’abandon du cours plancher par la BNS.

Quelles sont les améliorations que vous pensez nécessaires?

Les programmes conjoncturels et autres interventions ne sont pas la voie à suivre et augmenter les charges des entreprises serait pire encore. C’est en évitant ces nouvelles charges que l’on est d’un réel secours. Il est impératif d’abandonner les règlementations annoncées par le Conseil fédéral pour les entreprises comme les quotas de femmes ou la police des salaires ainsi que de renoncer à tout nouvel impôt ou taxe. Il faut adopter rapidement un programme de dérégulation et de revitalisation qui supprime les règlements excessifs, corrige les développements con trepro ductifs, renforce de manière ciblée la compétitivité et réintroduit la gestion autonome de l’immigration.

Que pensez-vous de la proposition de réduire les salaires afin de rester compétitif ?

Une réduction des salaires n’est pas la bonne solution mais nous devons rapidement améliorer les conditions générales en réduisant les mesures d’accompagnement et en assouplissant davantage le marché du travail. Réduire les privilèges des pouvoirs publics me semble également nécessaire afin de mettre fin aux distorsions sur le marché du travail.

Comment évaluez- vous la situation concernant l’initiative sur l’impôt sur les successions?

Avec cette initiative, la gauche s’attaque de front à l’épine dorsale de notre économie représentée par des milliers d’entreprises familiales. Au cours des prochaines années, 60’000 entreprises familiales devront régler leur succession. Il est impératif de maintenir des conditions cadres favorables afin que les nouvelles générations puissent reprendre les PME familiales avec succès.

Quelles conséquences de la force du franc pour la mise en oeuvre de l’article constitutionnel contre l’immigration de masse?

Un contrôle autonome de l’immigration est maintenant la priorité. La Suisse doit avoir les moyens de gérer son immigration par le biais de contingents et donner la priorité aux travailleurs résidents. Le franc fort rend la Suisse encore plus attractive. Les différences de salaire par rapport à l’étranger ont augmenté, et avec elles l’intérêt des entreprises à remplacer les salariés indigènes par de la main-d’oeuvre bon marché venant de l’étranger.

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