La liberté est un bien précieux. Elle occupe depuis toujours une place centrale en Suisse. Notre pays est né du désir irrépressible de liberté, d’indépendance et d’autodétermination de nos ancêtres. C’est sur ces valeurs que se fonde notre démocratie directe unique et ses droits fondamentaux. Les politiciens, fonctionnaires et professeurs remettent de plus en plus souvent en question le droit à l’autodétermination, en invoquant du droit international étranger. Or, l’UDC veut précisément garder cet atout. Pour que la Suisse reste la Suisse.
La liberté, l’indépendance et l’autodétermination nous ont assuré et nous assurent aujourd’hui encore la prospérité et des perspectives d’avenir. C’est sur elles que reposent la réussite économique, les investissements et l’emploi. L’UDC se bat pour les valeurs de la Suisse, pour la liberté, pour un appareil étatique léger, pour des espaces de liberté, pour la liberté d’entreprendre, pour une performance qui paie, pour une classe moyenne forte et une AVS sûre.
Le centralisme, une redistribution excessive, l’Etat-tuteur et la perte croissante de notre influence sur notre propre droit doivent en revanche être combattus. L’UDC tient aux institutions de la Suisse, raison pour laquelle elle lutte contre une adhésion rampante à l’UE et contre la soumission à des ordres juridiques étrangers. Elle résiste aux courants qui plaident pour que le droit international même non impératif prime notre droit suisse. Elle respecte les droits de l’homme, parce que la Suisse les protégeait déjà alors que les pays européens étaient en proie à la guerre et à_ l’arbitraire. L’UDC veut préserver l’ordre éprouvé qui va de soi pour la Suisse. La Constitution suisse doit être la source de droit suprême de la Suisse. Les décisions du peuple doivent en tous les cas être respectées et il est exclu de les saper en se référant au droit international impératif. Nous ne voulons pas de juges étrangers modelant le droit suisse à distance, en opposition avec le peuple et les cantons et à la place du Parlement. Nous ne voulons pas être entraînés dans l’UE. L’initiative «Le droit suisse au lieu de juges étrangers » contribue de manière importante à préserver notre autodétermination.