L’UDC veut en outre que nous tous puissions à l’avenir aussi décider du droit sous lequel nous voulons vivre et de la voie à suivre pour notre pays.
Nous tenons à notre autodétermination et à notre indépendance, à titre personnel comme en tant que citoyen suisse. Une vie autodéterminée permet de réaliser ses objectifs personnels et elle est source de contentement et de joies, pour nous-mêmes et ceux qui nous sont proches. Un Etat autodéterminé et indépendant apporte à ses citoyens sécurité et qualité de vie. L’indépendance et l’autodétermination ont permis à la Suisse de réussir. Notre pays a mieux surmonté les crises, jouit d’une plus forte prospérité, a moins de chômage et de pauvreté que les pays qui nous entourent. Nous devons cette enviable situation en grande partie au droit de participation du peuple, donc à la démocratie directe.
L’autodétermination et l’indépendance sont toutefois en péril. Les politiciens, les fonctionnaires et certains professeurs souhaitent restreindre les droits du peuple et ne plus mettre en œuvre les initiatives populaires qui ne leur plaisent pas. Ils invoquent pour ce faire de plus en plus souvent le droit international, qui est modelé sous l’influence de tribunaux et d’autorités hors de notre pays. Ainsi par exemple, la régulation indépendante de l’immigration, telle qu’elle a été décidée par le peuple et les cantons, ne sera pas possible. Il faudrait aussi renoncer au renvoi de criminels étrangers, décidé par votation populaire il y a plus de quatre ans. Les élites autoproclamées et la classe politique aimeraient aussi qu’à l’avenir, la Suisse reprenne de manière dynamique et à titre impératif le droit de l’Union européenne (UE). Et que la Cour de justice de l’Union européenne devienne le Tribunal suprême s’agissant de l’interprétation du droit dans des domaines importants tels que la place industrielle, l’immigration, la circulation ou l’énergie.
Certains souhaitent voir le peuple, les cantons et le Parlement fédéral avoir leur mot à dire dans de moins en moins de domaines politiques. L’UDC tient absolument au maintien de notre autodétermination et de notre indépendance. Dans notre intérêt à tous, pour que l’État fasse preuve de retenue, ne mette pas toujours davantage les citoyens sous tutelle et ne leur retire pas de plus en plus d’argent de la poche à travers les impôts et taxes. L’UDC veut en outre que nous tous puissions à l’avenir aussi décider du droit sous lequel nous voulons vivre et de la voie à suivre pour notre pays. C’est pourquoi l’UDC a lancé l’initiative populaire « Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination) » et place ses activités durant l’importante année électorale 2015 sous la devise « Rester libre ! ». Ce numéro spécial présente les faits et le contexte de ces projets.