Les majorités qui se sont dégagées ces quatre dernières années au parlement fédéral se situaient fréquemment dans le centre gauche. L’UDC et le PLR occupent actuellement 87 sièges au Conseil national. Même si on y ajoute, selon les thèmes débattus, quelques représentants des partis du centre, on n’obtient pas les 101 voix nécessaires pour obtenir une majorité fiable au sein de la Grande Chambre.
La situation est encore plus précaire au Conseil des Etats où l’UDC n’occupe qu’un petit nombre de sièges. Cela signifie concrètement que cette chambre peut, sous la conduite de la gauche, orienter la politique vers plus d’Etat, plus de dépenses publiques,moins de liberté et une immigration sans borne. Voilà d’ailleurs la principale raison qui a poussé l’UDC ces dernières années à lancer plusieurs initiatives populaires sur des questions importantes, par exemple contre l’immigration de masse, pour le renvoi des étrangers criminels ou encore pour l’autodétermination législative de la Suisse.
Mais pour faire bouger les choses sur un large front, il est indispensable de basculer les majorités au parlement vers le centre droite. Pour atteindre cet objectif, il ne faudrait faire passer qu’un petit nombre de sièges du camp de la gauche vers celui de la droite. C’est dire l’importance capitale des élections fédérales du 18 octobre.