L’indépendance et l’autodétermination avantagent la Suisse dans la concurrence internationale. Ces qualités sont à l’origine de notre succès économique et de notre prospérité. Pour les conserver, nous devons absolument éviter de conclure de nouveaux traités qui permettent à l’UE d’intervenir dans nos affaires.
La Suisse se porte très bien si on la compare aux pays membres de l’UE. Le succès économique de ces dernières décennies, elle le doit aux faits qu’elle est un pays ouvert au monde, qu’elle n’est pas membre de l’UE et qu’elle décide elle-même de son sort. Notre démocratie directe vivante, notre fédéralisme et notre sens marqué de la liberté personnelle et entrepreneuriale confèrent à notre économie nationale son caractère particulier.
Sauvegarder l’autodétermination
En raison de pressions extérieures, mais aussi à cause des agissements d’opportunistes politiques dans le pays même, la Suisse a abandonné au fil des ans des avantages qui la rendaient si attrayante pour la création d’emplois, pour des investissements et des innovations. Des qualités importantes comme la protection de la sphère privée, un marché du travail souple et un Etat svelte sont constamment remises en question et même abandonnées à la légère par une majorité politique de centre-gauche. Cette orientation politique est désastreuse parce qu’elle affaiblit l’économie et l’autodétermination de la Suisse.
Sacrifier nos propres droits
Mais le développement le plus fatal est sans doute l’abandon progressif de notre autodétermination juridique et politique. Nous cédons constamment des compétences à des organisations et tribunaux internationaux. Les traités dynamiques avec l’UE ainsi que les conventions et directives au niveau du Conseil de l’Europe, de l’ONU et de l’OCDE affaiblissent notre démocratie directe, donc l’autodétermination du souverain, du peuple et des cantons. Le développement indépendant du droit suisse est de plus en plus entravé.
Initiative pour l’autodétermination
L’initiative populaire "Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination)" permet de corriger ce mauvais cap. Elle garantit le droit de participation du peuple et l’autodétermination juridique. La pérennité du modèle à succès suisse en dépend.