La libre circulation des personnes provoque un afflux croissant de ressortissants de l’UE en Suisse. Ces personnes veulent être mobiles. Pour le leur permettre, nous payons aujourd’hui déjà le prix fort. Si nous ne freinons pas rapidement cette immigration, les coûts exploseront et notre qualité de vie se dégradera.
A la suite de la libre immigration, la population de notre pays s’accroît en moyenne de 75’000 individus par an. Toutes ces personnes effectuent chaque année 590 millions de kilomètres sur nos routes.
Le réseau de transport est déjà saturé sans que de nouvelles alternatives ne soient planifiées à moyen ou à long terme. Les investissements déjà consentis se chiffrent en milliards, il en faudrait encore beaucoup plus pour absorber les besoins toujours plus grands.
Quel que soit l’idéologie à la mode, la route est indispensable pour celles et ceux qui proviennent des zones périphériques. Elle est encore plus importante pour le transport de nos marchandises, pour les déplacements de nos artisans et les collaborateurs de nos PME. Les heures passées dans les bouchons sont perdues et doivent être payées. Ces obstructions sur nos routes sont une charge très importante pour notre économie. Si nous ne freinons pas l’immigration, la Suisse sera très rapidement sous pression pour réaliser des investissements massifs afin d’éviter un effondrement du réseau de transport. En 2018, nous avons été bloqués dans des embouteillages pendant 25’366 heures sur nos autoroutes – plus de deux fois plus d’heures qu’en 2007 avant l’introduction de la libre circulation des personnes!
Immigration ou environnement, il faut choisir!
Selon les accords de Paris la Suisse veut diminuer de 50% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Or la hausse de la démographie a un effet multiplicateur sur nos émissions de CO2. Les opposants à notre initiative sont incohérents puisqu’ils n’en tiennent pas compte. Si nous voulons préserver notre environnement, il faut commencer par limiter l’immigration.
Afflux de frontaliers et nivellement par le bas.
Les résidents suisses des zones frontalières sont en concurrence directe avec des travailleurs qui proviennent de régions dont le coût de la vie est nettement inférieur. Ces pendulaires se contentent d’un salaire moins élevé et laissent sur le carreau les Suissesses et les Suisses comme le démontre parfaitement le taux de chômage supérieur à la moyenne des cantons frontaliers. Dans ces régions la mobilité a atteint ses limites, mais ce sont bel et bien les citoyens suisses qui doivent financer les nouvelles infrastructures tel que le Léman Express ou le futur contournement du Locle.
Une augmentation excessive de la population engendre de nombreux problèmes d’infrastructures. Voilà pourquoi nous devons pouvoir choisir notre immigration souverainement et selon nos besoins afin de maintenir notre qualité de vie.