La loi sur le gaspillage de l’électricité est un l’archétype même du cadeau empoisonné astucieusement emballé : elle trompe la population et met en danger notre prospérité !
Cette loi semble inoffensive. Elle s’intitule : « loi fédérale du 30 septembre 2022 sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique (LCI). » Pas de quoi effrayer un chat, pensez-vous ? Détrompez-vous! La loi sur le gaspillage de l’électricité est un loup déguisé en mouton.
Interdiction de l’essence et du diesel
Si la Suisse doit réduire ses émissions de CO2 à un niveau nul (zéro émission nette), cela revient à interdire de facto l’essence, le diesel, le gaz et le mazout. Même si les partisans prétendent le contraire ! Les camions, les voitures, les motos et les avions ne pourraient plus fonctionner qu’à l’électricité ou avec des carburants alternatifs. Les carburants alternatifs devraient également être produits majoritairement à l’électricité, alors que nous manquons déjà d’électricité. C’est bien connu : plus quelque chose est rare, plus son prix est élevé. Première conséquence de la loi sur le gaspillage de l’électricité : les prix de l’énergie vont augmenter massivement. C’est le peuple, nous les contribuables, nous les automobilistes, qui paierons la note.
Rouler en voiture coûtera beaucoup plus cher
Les objectifs intermédiaires concrets sont en outre très problématiques : les émissions de CO2 doivent déjà être réduites de 75% d’ici 2040. Mais que se passera-t-il si cet objectif n’est pas atteint d’ici là ? La réponse est évidente : le Conseil fédéral et le Parlement n’hésiteront pas à augmenter drastiquement le prix de l’essence et du diesel. Le tableau est trop sombre ? Au contraire ! Une étude de l’EPFL calcule que la loi sur le gaspillage de l’énergie fera plus que tripler les coûts énergétiques, qui passeront de 3’000 francs actuellement à 9’600 francs par personne et par an ! Finalement, seuls les riches pourront s’offrir une voiture et se payer leur mobilité.
Pas d’interdiction dogmatique des technologies
Au lieu d’aborder le thème important de la protection du climat de manière ouverte et pragmatique, la loi sur le gaspillage de l’électricité menace notre prospérité : elle nuit à l’économie, menace gravement des emplois et entraîne une hausse massive des coûts énergétiques pour chacun d’entre nous.