L’UDC rejette avec détermination cette initiative cantonale bernoise qui conduit à un doublement de l’impôt sur les véhicules à moteur. Il est stupide et contreproductif que d’augmenter massivement…
05.309 Initiative du canton de Berne. Différencier l’impôt sur les véhicules à moteur au niveau fédéral: l’UDC s’y oppose
Réponse de l’Union démocratique du centre
L’UDC rejette avec détermination cette initiative cantonale bernoise qui conduit à un doublement de l’impôt sur les véhicules à moteur. Il est stupide et contreproductif que d’augmenter massivement la charge fiscale en une période de récession et d’affaiblir encore une fois la branche automobile. En ces temps de crises globales il faut au contraire réduire les impôts et redevances ou du moins suspendre leur perception. C’est exactement ce que l’UDC a proposé concernant de l’impôt grevant l’importation de voitures neuves. Elle a déposé durant la session d’hiver une interpellation du groupe parlementaire dans ce sens (08.3860).
La taxe proposée n’est rien d’autre qu’une nouvelle intervention de l’Etat afin de créer une nouvelle catégorie de subventionnés. Cette prétendue mesure d’encouragement provoque des distorsions sur le marché, si bien qu’elle n’a pas sa place dans une économie de marché basée sur la concurrence.
Par ailleurs, il faut bien constater que les critères proposés pour la perception de cette nouvelle taxe sont mal réfléchis, douteuses d’un point de vue scientifique et tout simplement inapplicables dans la pratique. En lieu et place de lignes directrices claires et nettes, le système proposé est complexe et mal compréhensible et ses effets sur la protection de l’environnement sont quasi nuls; en revanche, il impose une nouvelle machine à redistribuer l’argent aux frais des usagers motorisés de la route. Aujourd’hui, le fisc suisse est le plus lourd d’Europe dans le secteur automobile. Il faut que la politique cesse enfin de considérer les automobilistes comme des vaches à lait
