L’UDC Suisse reconnait l’importance du domaine FRI pour la prospérité du pays. Toutefois, les dépenses prévues de 29,7 milliards de francs correspondent à une croissance réelle de 1% par année, ce qui est inacceptable dans la situation actuelle. Par conséquent, la croissance doit être limitée aux domaines des EPF ainsi qu’à la formation professionnelle.
Aux yeux de l’UDC, l’excellence dans le domaine FRI est fondamentale pour la prospérité du pays. Cette réalité a été entendue de manière constante par le parlement : depuis de nombreuses années, la croissance des moyens financiers mis à disposition de la formation et de la recherche est constante et rapide. Entre 2008 et 2017, elle a été de 3,9% pour la Confédération et 1,7% pour les cantons. Il est difficile de prétendre que les autorités ne prennent pas au sérieux les défis représentés par ce domaine.
Toutefois, il convient de remarquer que le résultat ne suit pas toujours. L’exemple de l’éducation est criant : alors que les dépenses consenties par la Confédération augmentent continuellement, les résultats suisses en comparaison internationale suivent la voie inverse. Ce constat doit nous inquiéter : plus d’argent ne veut pas forcément dire plus de résultats.
Dans la situation financière actuellement tendue qui a conduit le Conseil fédéral et les Chambres à réduire la voilure dans nombre de domaines, proposer des dépenses à hauteur de presque 30 milliards de francs paraît inopportun. Il convient de limiter la croissance des dépenses au nécessaire : les moyens mis à disposition lors de la période 2021-2024 étaient d’ores et déjà fort généreux, et le Conseil fédéral ne parvient pas à convaincre au long de son rapport de la nécessité de les augmenter de la sorte.
L’UDC demande donc le renvoi du message au Conseil fédéral avec pour mandat de renoncer à une croissance réelle, à l’exception des domaines des EPF et de la formation professionnelle.
