L’UDC Suisse est d’accord de faciliter la remise de cannabis médical qui contribue au bien-être de patients. Dans ces cas, l’effet médical utile l’emporte sur les conséquences négatives de ce genre de consommation. En revanche, l’UDC ne voit aucune nécessité de mener des études sur la « consommation de loisir » de cannabis.
L’utilité du cannabis médical dans les cas de maladies chroniques est reconnue, si bien que l’UDC Suisse approuve l’idée d’en faciliter l’accès pour les patients concernés lorsque l’effet antidouleur est médicalement confirmé et qu’il l’emporte sur les effets secondaires négatifs.
Une récolte de signatures est actuellement en cours pour une nouvelle initiative légalisant le cannabis. Le but des initiateurs est de faire accepter cette libéralisation à l’abri de l’utilisation médicale du cannabis. Conformément à plusieurs décisions prises par le souverain, l’UDC refuse cependant de faire du cannabis un simple produit de consommation.
L’UDC s’oppose également aux tentatives de libéralisation sous le prétexte de recherches scientifiques. Lors des précédents débats politiques et votations populaires, on disposait déjà de suffisamment de connaissances scientifiquement fondées sur les effets nocifs pour la santé de la consommation de cannabis. Il n’est donc absolument pas nécessaire de lancer de nouvelles études aux conclusions fixées d’avance par la politique concernant d’éventuelles modifications de la consommation de loisir de cette drogue. La seule chose qui pourrait réellement intéresser le public, ce sont des études sur les effets médicaux et les effets secondaires du cannabis.
Le législateur perdrait tout crédit en justifiant des interdictions publicitaires pour certaines denrées par des effets prétendument nocifs pour la santé tout en encourageant la libéralisation de substances interdites parce que leur nocivité pour la santé est largement reconnue.
