Le Programme National Tabac (PNT) 2008 – 2012 mis en consultation vise à interdire d’une manière générale la consommation de tabac. Les auteurs de ce programme refusent de considérer le tabac comme…
Réponse de l’Union démocratique du centre
Le Programme National Tabac (PNT) 2008 – 2012 mis en consultation vise à interdire d’une manière générale la consommation de tabac. Les auteurs de ce programme refusent de considérer le tabac comme un produit de consommation et, partant, de s’occuper objectivement des éventuels effets néfastes du tabagisme. L’UDC condamne cette attitude sectaire et rejette la totalité du programme. Au lieu de lancer d’onéreuses campagnes de prévention, d’augmenter les impôts, de restreindre massivement la liberté des citoyens et de gonfler la bureaucratie, il serait plus utile d’imposer rigoureusement les dispositions existantes sur la protection de la jeunesse.
Créer un fonds de prévention contre le tabac, augmenter les impôts sur le tabac, renforcer les avertissements, reprendre l’acquis communautaire UE, signer la convention de l’OMC contre le tabac, former l’opinion publique, réguler le marché, prévenir les comportements, imposer l’état de non-fumeur comme norme, réglementer légalement la fumée passive – la liste des mesures restreignant la liberté individuelle est quasi infinie alors que le projet qui la comporte est de taille plutôt modeste. Bref, il s’agit là d’un projet complètement raté du Conseil fédéral et l’UDC s’y oppose catégoriquement. Une fois de plus, l’Office fédéral de la santé publique agit comme apôtre de la santé et manifeste un sectarisme insupportable. Une attitude d’autant moins défendable quand on se souvient que ce même office a qualifié il y a deux mois de non dangereux les rapports sexuels sans protection avec des personnes HIV positives qui sont en thérapie antivirale. De toute évidence, l’OFSP n’informe pas de manière objective, mais en fonction des préférences personnelles de ses responsables.
Le tabac est un produit de consommation légal. La proportion de fumeurs a diminué ces dernières années. Il est aussi inadmissible de lancer une campagne haineuse contre les fumeurs. Les fumeurs ne sont pas des personnes de deuxième catégorie. Il est exclu aussi de se servir du prétexte de ce programme tabac pour imposer en Suisse des parties inutiles du droit UE. Ce procédé aurait par ailleurs des effets négatifs pour la protection des consommateurs en Suisse. Il faut enfin cesser de tailler dans les libertés individuelles des citoyens et de gaspiller inutilement des millions de francs d’argent des contribuables dans des programmes de prévention qui profitent avant tout au réseau de copinage de gauche qui les organise. Enfin, l’UDC rejette catégoriquement une augmentation de l’impôt sur le tabac. En lieu et place, il convient d’imposer rigoureusement les dispositions existantes de protection de la jeunesse. Ce programme national tabac doit être supprimé purement et simplement.