L’UDC est d’accord avec la remise du permis d’élève-conducteur aux per-sonnes âgées de 17 ans dans la mesure toutefois où celles-ci ne peuvent passer l’examen de conduite pratique, donc obtenir le permis de conduire, qu’après leur 18e anniversaire.
L’UDC accepte également que le permis d’élève-conducteur soit remis sans demande après la réussite de l’examen théorique. En revanche, elle demande que la durée de validité du permis d’élève-conducteur soit limitée. Le but est, d’une part, d’inciter ces personnes à passer le plus rapidement possible l’examen pratique et, d’autre part, d’éviter que des usagers de la route roulent des décennies durant avec leur permis d’élève-conducteur à côté d’une personne accompagnante.
Le cours de sauveteur constitue aux yeux de l’UDC un important module de la procédure d’obtention du permis de conduire. Une proposition/idée: comme le cours de sauveteur consiste à enseigner les premiers secours, il faut se demander si on ne pourrait pas l’intégrer comme branche obligatoire au degré scolaire secondaire, indépendamment de l’obtention future d’un permis de conduire. En revanche, cette formation resterait obligatoire pour le permis de conduire.
L’UDC rejette en revanche l’instruction technique de base pour les candidates et les candidats de la catégorie B. Les véhicules sont constamment perfectionnés (modes de propulsion, conduite automatisée, etc.). Un trop grand nombre d’informations techniques détournerait l’attention des thèmes effectivement importants pour la sécurité routière comme les règles de la circulation et le comportement des conducteurs. En outre, l’enseignement du freinage ou d’une conduite économe doit rester l’affaire des moniteurs de conduite.
De l’avis de l’UDC, il doit être possible de passer l’examen avec les véhicules que les personnes concernées ont conduits avec le permis d’élève-conducteur (cela concerne les voitures et les motocycles).
L’UDC refuse le projet de règlementation selon lequel les personnes de plus de 25 ans ne sont admises à l’examen pratique catégorie B que si elles possèdent le permis d’élève-conducteur depuis au moins un an. La durée de détention du permis d’élève conducteur ne dit en effet rien de l’aptitude effective à conduire.
L’UDC demande en outre que l’accès direct aux motos de catégorie A soit permis aux personnes de plus de 24 ans comme cela est possible en Allemagne, en Autriche et en Italie. En outre, le permis de conduire de cat. A doit être accordé sans examen pratique supplémentaire aux personnes de moins de 24 ans qui ont possédé durant deux ans au moins le permis de conduire cat. A2. Enfin, l’UDC demande que l’âge minimal pour la cat. AM (petites motos) soit abaissé à 14 ans et pour la cat. M (cyclomoteurs) à 13 ans.
L’UDC s’oppose à la poursuite des cours de perfectionnement obligatoires. Les thèmes de ces cours sont aujourd’hui dépassés par la réalité. Depuis l’entrée en vigueur de « Via sicura », qui exerce un effet dissuasif sur les nouveaux conducteurs, les personnes qui ne savent pas se servir de leur véhicule sont non seulement privés dans les plus brefs délais de leur permis de conduire, mais risquent de surcroît de fortes peines pécuniaires ou d’emprisonnement. Le nombre d’accidents baisse alors qu’il y a de plus en plus d’usagers de la route. D’une manière générale, il est plus utile de fabriquer des voitures économiques que d’apprendre aux gens à rouler économiquement. Cet objectif aussi a été atteint. La consommation moyenne de carburant a massivement baissé ces dernières années. De plus, les véhicules électriques arrivent en force. Les cours de perfectionnement sont donc devenus obsolètes.
Les cantons peuvent parfaitement faire l’économie de l’échange des anciens permis de conduire en papier en l’espace de trois ans. L’UDC propose que dès à présent les autorités ne distribuent plus que les nouveaux permis de conduire format carte de crédit et retirent et remplacent les anciens permis lors des changements d’adresse, etc.