L’UDC n’est pas d’accord avec le projet d’ordonnance mis en consultation. Celui-ci contient des points qui ont été explicitement exclus dans le débat sur le fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA), respectivement qui ne sont pas souhaitables et qui ne reposent pas sur une majorité politique.
Cofinancement par la Confédération
L’UDC n’accepte pas les règlementations suivantes :
Dans le cadre du programme en faveur du trafic d’agglomération, des contributions sont versées pour financer les mesures d’infrastructure au profit de la circulation routière, du trafic ferroviaire et de la mobilité douce si elles permettent l’amélioration du trafic d’agglomération et qu’un financement par d’autres moyens fédéraux est exclu (art. 17a, al. 2 LUMin). Lorsque l’utilisation de matériel roulant spécifique destiné à la desserte capillaire permet de faire l’économie de mesures d’infrastructure importantes, des contributions peuvent également être versées pour couvrir les coûts supplémentaires correspondants du matériel roulant (art. 17a, al. 2bis LUMin).
L’UDC combat avec détermination le projet de financer des projets ferroviaires et l’acquisition de matériel roulant avec l’argent provenant du FORTA. Il s’agirait d’un détournement d’argent destiné à d’autres fins. Il n’est en effet plus permis de financer des projets ferroviaires par le biais du programme du trafic d’agglomération. Le fonds d’infrastructure ferroviaire (FIF) est prévu à cet effet.
Des contributions peuvent également être versées pour financer les mesures correspondantes prises à l’étranger dans les régions frontalières (art. 17a, al. 3 LUMin).
L’UDC refuse le financement ou le cofinancement de projets étrangers par le biais du programme d’agglomération.
Conclusion: les problèmes de circulation dans les agglomérations doivent être réglés par une amélioration de la fluidité du trafic, et non pas par des ondes rouges, des giratoires, des îlots entravant le trafic et des zones à 30 km/h. Le trafic routier a besoin de voies de circulation, d’itinéraires de délestage, de ponts, de tunnels etc. supplémentaires. Tous les projets prévus dans ce programme doivent donc être revus et la préférence doit être donnée à ceux qui contribuent effectivement à la fluidité du trafic et accroissent la capacité routière. C’est ainsi que l’on réduit aussi les atteintes à l’environnement, et non pas en provoquant un trafic saccadé avec de nombreux arrêts et redémarrages qui accroissent massivement et inutilement les émissions polluantes.